Journée de la liberté de la presse : Bienvenu Okiemy rappelle le rôle capital des médias dans la gouvernance du pays

Lundi 5 Mai 2014 - 9:57

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Le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Bienvenu Okiemy, a invité les médias à dresser le bilan des initiatives sur la liberté de communication en vue d’apporter des éléments de modernité prenant en compte les évolutions multiformes actuelles

L’invite a été faite le 3 mai, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse sur le thème « La liberté des médias pour un avenir meilleur : contribution à l’agenda du développement post 2014 », au Centre national de radio et de télévision (CNRTV) à Kombo, en présence de l’ambassadeur d’Italie au Congo, de la représentante par intérim de l’Unesco au Congo, Ana Elisa Santana Afonso, des membres du gouvernement et d’autres responsables.

La célébration de cette journée a été marquée par deux allocutions et la visite de la bibliothèque du CNRTV. Le ministre Bienvenu Okiemy a rappelé que dans l’article 19 de sa Constitution, le Congo garantit la liberté d’expression et de communication à tous les citoyens. Cette disposition est renforcée par la loi n°12/2001 du 12 novembre 2001 portant liberté de l’information et de la communication et par les textes réglementant la profession d’informer.

Un bilan est essentiel pour l’avenir d’un secteur qui porte les espoirs d’un ensemble de professions. L’information doit être considérée comme un bien public en assurant le déploiement de la couverture intégrale en radio, télévision et tout autre moyen de communication de masse pour que de nouvelles voix puissent aider à transformer la société.

Rappelant le rôle capital des médias pour le bon fonctionnement de la démocratie, la déontologie et l’éthique du journalisme, il a indiqué : « Les médias devraient avoir les capacités d’investigation nécessaires pour jouer le rôle qui est le leur dans la gouvernance. Si nous voulons que les médias améliorent la gouvernance de manière que celle-ci ait un impact sur la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales, il convient qu’eux-mêmes parviennent à renforcer leur crédibilité en améliorant les normes professionnelles, en veillant à ce que les journalistes reçoivent une formation suffisante et observent les principes déontologiques appropriés. »

Le message conjoint du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies Ban Ki-moon et la directrice générale de l’Unesco Irina Bokova, lu par la représentante de l’Unesco au Congo, Ana Elisa Santana Afonso, appelle les États, les sociétés et les citoyens à défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse en tant que droit fondamental et contribution cruciale à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement et la promotion du programme pour l’après 2015.

Au terme de la cérémonie, le rédacteur en chef au CNRTV, Virlain Owa, a indiqué qu’il percevait la Journée de la liberté de la presse comme un moment permettant aux journalistes de faire le point sur leur travail, de voir dans quel contexte le continuer et de prendre l’engagement de l’exercer dans le respect de l’éthique et de la déontologie.

« Les professionnels de médias ne doivent pas se dire satisfaits du passé, car ils ont encore un grand combat à mener pour que la liberté de la presse soit effective. Comparé aux autres pays, le Congo jouit quand même de la liberté de presse et peut servir d’exemple à d’autres. Ils doivent valoriser le métier. Les pouvoirs publics et privés doivent donner à ces derniers l’accès à l’information au lieu de ne le faire qu’aux médias étrangers », a-t-il notamment souligné.

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Des professionnels des médias (© Adiac).