Autonomisation : le Conseil consultatif de la femme à l’écoute des maraîchères

Le Conseil consultatif de la femme a pris une initiative lui permettant de peaufiner son plaidoyer en faveur des Congolaises qui contribuent au développement socio-économique du pays et de constituer sa feuille de route. Il s’agit d’une série de rencontres avec ces dernières amorcées le 2 juillet à Brazzaville. « La raison de ces rencontres consiste aussi à recueillir les avis de ces femmes afin de réfléchir sur la matière de l’assemblée générale élective... », a expliqué Antoinette Kebi, secrétaire exécutif du Conseil consultatif de la femme.

Les échanges ont été fructueux avec les groupements reçus le 2 juillet. « Nous avons des difficultés pour exercer normalement nos activités à cause des problèmes liés à l’acquisition des terrains. Nous avons le devoir de nourrir la population de Brazzaville. Avec un sillon de légume, on nourrit des familles entières, c’est ce que nous avons fait pendant le confinement lorsque les importations étaient réduites. L’Etat doit nous soutenir et nous accompagner », a déclaré Doris Ngoma du groupement ‘’La joie de vivre’’.

En dehors des femmes qui évoluent dans le secteur du maraîchage, le Conseil consultatif échangera, dans les jours à venir, avec celles des autres secteurs qui contribuent à la diversification de l’économie. Dans le lot figurent les groupements coopératifs, des organisations non gouvernementales, des représentants des populations autochtones, des partis et associations politiques ainsi que les femmes de la force publique …

En rappel, le conseil consultatif de la femme est une structure étatique instituée par la Constitution de la République du Congo adoptée le 25 octobre. Sa mission principale consiste à émettre des avis au président de la République sur les questions liées à la condition de la femme et faire des suggestions visant à promouvoir l’intégration de la femme au développement.