Covid-19 : renforcer la gestion des déchets biomédicaux de la vaccination

Pour éviter que les déchets induits par les activités vaccinales contre la covid-19 ne posent d’autres problèmes de santé publique avec un impact négatif sur l’environnement, le plan national de déploiement et de la vaccination, révisé et adopté récemment, prévoit de renforcer les capacités à détruire ces déchets selon les normes requises en la matière. Pour ce faire, le Programme élargi de vaccination, qui applique déjà la politique de sécurité des injections concernant la vaccination sur l’ensemble du territoire national, devrait davantage disposer de matériel logistique, notamment des incinérateurs, des groupes électrogènes pour les faire fonctionner dans l’arrière-pays…

Si les déchets biomédicaux liés à la vaccination contre la covid-19 ne sont pas bien gérés, des déversements incontrôlés pourraient s’en suivre. Ou encore des combustions à ciel ouvert ou incinérations non conformes peuvent conduire à la libération des toxines dans l’environnement. Ce qui est en mesure d’entraîner des conséquences sanitaires auxquelles les pouvoirs publics devraient faire face.

Dans le cadre de la gestion des déchets de vaccination, « Le Congo, avec l’appui de ses partenaires notamment Unicef et Gavi, a introduit l’utilisation des matériels de sécurité des injections », souligne le Plan national de déploiement et de la vaccination. Le même document précise, par ailleurs, que la gestion de ces déchets se fait dans les centres de santé vers un site préalablement défini et conformément aux méthodes de l’Organisation mondiale de la santé. Le but étant d’éviter qu’un problème de santé publique, déjà difficile à gérer, en engendre d’autres.