Riac 2021 : les artistes plasticiens restituent leur participation par une expositionSamedi 25 Septembre 2021 - 13:30 À travers une vingtaine d’œuvres aussi marquantes qu’originales, l’exposition de clôture de la neuvième édition de la Rencontre internationale d’arts contemporains (Riac), initiée par les ateliers Sahm, donne à voir et à réfléchir sur la relation que chaque être partage avec la terre.
Exposé sous la forme d’un triptyque, « Na moyindo na moyindo », traduit par du noir au noir, est le titre de l’œuvre qu’a présentée l’artiste Leuna Njiele Noumbimbo. Pour elle, ‘‘Habiter la terre’’ c’est un voyage, du fait qu’on vient de nulle part et qu’on ne sait pas où l'on va. Pour questionner le temps, sa toile laisse à voir trois étapes de l’évolution humaine : l’enfance, la jeunesse et la vieillesse.
Dans la représentation imaginaire de Vanessa Manta, ‘‘Habiter la terre’’ renvoie à l’unité. « Le monde c’est lui, toi, moi, nous. Alors, d’où vient le mal au milieu de nous ? », s’interroge l’artiste. Pour avoir été agressée une fois par un gang de jeunes garçons appelés communément au Congo « Bébés noirs », Vanessa Manta parle de criminalité juvénile à travers ses deux toiles « Chocs » et « Cantonner ». Son travail est donc un appel à unir nos forces pour éradiquer la terreur qui ne cesse d’assombrir l’humanité. Sarah-Paul Kounkou, de son côté, a présenté un tableau de 120×66 cm intitulé ‘‘Urgence’’ grâce à la technique d’acrylique sur toile et jets de sable. Ce travail, ode à l’environnement, laisse apparaître un enfant avec une brouette remplie de bois, de fleurs et d’eau. « En tant qu'artiste, je n'ai que de l’espoir à donner pour stimuler la conscience collective de l’urgence qu’il y a quant à la préservation de l'environnement », a-t-elle fait savoir. ‘‘Pollution’’ d’Obed Nkondi, « La pollution sur la terre d’Afrique » de Rahim Lascony et ‘‘Empreinte du progrès » d’Alegra Nicka s’articulent également autour de la notion d’écologie.
Pilotée par les ateliers Sahm depuis 2012, la Riac permet à chaque édition de valoriser de façon optimale les artistes exposés et leurs œuvres. Une manière de leur laisser toute la place requise pour s’exprimer et être entendus. Outre les artistes plasticiens, une tribune avait également été accordée aux danseurs et musiciens pour rehausser l’ambiance à la clôture de l’événement qui a connu, entre autres, la présence de Jacqueline Lydia Mikolo, ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel; du Dr Wolfgang Klapper, ambassadeur d’Allemagne au Congo; et d'un représentant de l’Institut français du Congo. Merveille Atipo Légendes et crédits photo :1- Visite de l’exposition/Adiac
2- La toile ‘‘Na moyindo na moyindo’’ de Leuna Njiele Noumbimbo/Adiac
3- Une vue des différents artistes ayant participé à la Riac 2021/Adiac Notification:Non |