Education : risque élevé de perturbation de la rentrée scolaire 2021-2022

Dans une déclaration rendue publique le 27 septembre, les enseignants ont décidé de la non-reprise du travail dans le secteur de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, le 4 octobre prochain. Ceux-ci, affiliés à la Synergie des syndicats des enseignants de la RDC, exhortent le gouvernement à reporter la date de la rentrée au 1^er novembre 2021 pour lui permettre, d’une part, d’améliorer la qualité de la vie des enseignants et d’autre part, de donner un contenu à la gratuité de l’enseignement. « Il n’y aura pas reprise des cours le lundi 4 octobre sur toute l’étendue du territoire national », a souligné Jean Bosco Puna, rendant publique la déclaration.

Dans leurs revendications, les enseignants regrettent que le gouvernement ne réalise pas sa part d’engagements pris dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Ils posent également comme préalables à la reprise des classes, la réactivation des écoles désactivées abusivement, la mise à la retraite digne des enseignants conformément aux textes légaux en vigueur, la rationalisation de la mutuelle de santé des enseignants, etc. « Fort est de constater que les revendications légitimes des enseignants ne préoccupent nullement l’attention du gouvernement de la République alors que les enseignants ont accompagné la réforme de la gratuité pendant deux ans pour prouver leur bonne foi », ont-ils souligné.

Les autres revendications des enseignants portent sur la paie en rapport avec le nouveau barème, la paie des nouvelles unités, la suppression des zones salariales, la construction des écoles, l’effectivité de la caisse de la retraite des enseignants, l’extension de leur mutuelle, etc.