Maï-Ndombe : Caritas- Inongo met en œuvre un projet sur l'enregistrement des enfants à l'état civil

Mercredi 29 Septembre 2021 - 16:28

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Financé par l’Unicef, le projet vise notamment à augmenter le taux d’enregistrement des enfants à l’état civil, enregistrer plus de douze mille enfants pour la période allant de mars à novembre 2021 à partir de quatorze sites ciblés dans la province de Maï-Ndombe, augmenter la sensibilisation sur l’enregistrement des enfants à l’état civil à travers les médias, les écoles, les églises et les contacts avec les maternités.

 

Les premiers bénéficiaires du projet sont tous des enfants âgés de zéro à trois mois, soit quatre-vingt-dix jours après la naissance, de la province de Maï-Ndombe. Quatorze sites ont été ciblés dans cinq territoires de Mai-Ndombe pour l’exécution de ce projet. Ces territoires sont Kutu, Inongo, Kiri, Oshwe, Mushie.

Selon un communiqué de Caritas-Congo, après une évaluation à mi-parcours pour une période allant de mars à août 2021, des résultats satisfaisants ont été atteints. Grâce à ce projet, 778 enfants ont été enregistrés dans les différents bureaux de l’état civil de Maï-Ndombe. Par ailleurs, souligne la même source, cent quarante écoles, cent quarante églises et quatre-vingt-deux maternités ont été sensibilisées au bien-fondé de l’enregistrement des enfants à l’état civil.

 En outre, quatorze agents de procurations, quatorze représentants des églises, quatorze représentants des écoles, quatorze autorités politico-administratives ont été formés à cette importante matière, tandis que seize bureaux de l’état civil ont été rendus opérationnels grâce audit projet. « Actuellement, tout se passe bien et les parents ont compris que faire enregistrer les enfants a un intérêt majeur, spécialement dans le cadre de la succession, des voyages à l’étranger », assure le coordonnateur de la Caritas-Développement Inongo, l’abbé Emmanuel Ndoite.

 Il sied de souligner que la résistance à l’enregistrement des enfants à l’état civil a été atténuée à la suite de la sensibilisation menée par toutes les parties prenantes,  notamment les écoles, les églises, les médias, les  autorités politico-administratives et les  agents de procuration.

Enfin, au nombre des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de ce projet, il y a lieu de citer la complexité de la cartographie et de l’hydrographie de la province de Maï-Ndombe. Cela ne facilite pas d’atteindre régulièrement les différents sites retenus. A cela s’ajoute la croyance à la superstition pour certains parents ; ce qui les amène à refuser l’enregistrement de leurs enfants, sous prétexte que c’est de la magie.

 

Blandine Lusimana

Légendes et crédits photo : 

Sensibilisation de la population à l'enregistrement des enfants à l'état civil

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