Enseignement général : les élèves renouent avec le chemin de l’école

Samedi 2 Octobre 2021 - 13:21

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le démarrage effectif des cours a lieu dans la matinée du 4 octobre sur toute l’étendue du territoire national, comme prévu pour cette rentrée scolaire 2021-2022.

Le premier trimestre de la nouvelle année scolaire est fixé du lundi 4 octobre au lundi 13 décembre de l’année en cours. Le deuxième ira du 3 janvier

au 15 mars 2022 tandis que les cours au titre du troisième trimestre s’achèveront le 4 juin. Les examens de fin d’année sont prévus du 6 au 30 juin prochain.

L’année scolaire 2021-2022 semble souffler un vent nouveau au regard des initiatives et défis à relever. Prélude à la rentrée des classes, en effet, le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, avec l’appui des partenaires, a procédé à la révision des programmes d’enseignement du primaire (CP1, CP2) et du collège (6e et 5e), dans le cadre du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif financé par la Banque mondiale. Les sciences font partie des disciplines concernées par cette révision qui vise à combler des insuffisances constatées : surcharge des contenus renvoyant à une saturation des notions à dispenser aux enfants ; redondance des notions à enseigner sur plusieurs niveaux avec les mêmes objectifs généraux et spécifiques ; manque de verticalité de notions entre ce qui se fait au primaire ou au secondaire.

Par ailleurs, en marge de la 23e session du Conseil national de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, tenue du 15 au 17 septembre à Brazzaville, le ministre de tutelle, Jean-Luc Mouthou, a annoncé l’ouverture des lycées dans quelques localités du pays. Un lycée à Tchikapika dans le département de la Cuvette, un à Dolisie dans le Niari, un autre à Ngamakosso dans la périphérie nord de Brazzaville, ceux de Ngoyo et de Vindoulou à Pointe-Noire. Les pléthores tant décriées trouveront un début de réponse tout en réduisant des longues distances que certains élèves devraient parcourir dans certaines localités pour faire les études secondaires.

Disposer d’un personnel enseignant pour combler le déficit de manière ponctuelle et échelonnée, à partir de cette année scolaire, en augmentant les quotas de recrutement du personnel enseignant actif, est l’une des recommandations de la 23e session du Conseil national de l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire. Par ailleurs, il s’agira de mettre en place un cadre de concertation avec les promoteurs des écoles privées pour la formation des enseignants ; de régulariser les situations administratives paritaires d’avancements ; d’accorder un quota à la composante alphabétisation lors des recrutements…

Il convient de rappeler qu’aux examens d’Etat d’enseignement général, notamment le baccalauréat et le Brevet d’études du premier cycle, Brazzaville et Pointe-Noire présentent le plus grand nombre de candidats mais ne parviennent pas à figurer parmi les cinq premiers depuis quelques années déjà. Les localités de l’arrière-pays continuent de prendre le dessus. Pour cette année, comme toujours, l’égalité de chance est donnée à tous d’entrée de jeu lors de cette rentrée des classes. Soit Brazzaville et Pointe-Noire sortiront la tête de l’eau, soit ce sera le statuquo.

 

Les enseignants n’iront pas en grève

Suite à la déclaration de l’avis de grève lancé en date du 30 septembre, la Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement a échangé avec le ministre de tutelle, Jean-Luc Mouthou, le 1er octobre. Plusieurs conclusions ressortent de cette rencontre : paiement de deux mois d’arriérés de bourses à partir du 1er octobre ; virement de deux mois d’arriérés de bourse à compter de la semaine du 4 octobre ; lancement effectif de l’enrôlement des nouveaux enseignants volontaires le 1er octobre. « Suspension de la grève, appel à tous les enseignants volontaires de se présenter à leur lieu de service dès le lundi 4 octobre », peut-on lire dans la déclaration de la Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement rendue publique le 1er octobre à Brazzaville.

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Des élèves en classe

Notification: 

Non