Fernande Marie Cathérine Dekambi Mavoungou demande aux femmes de s’impliquer davantage dans les instances de décision

Mercredi 31 Juillet 2013 - 19:24

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À l’occasion de la célébration de la 51e édition de la Journée panafricaine des femmes, Fernande Marie Cathérine Dekambi Mavoungou, administrateur-maire de l’arrondissement 4, Loandjili, de Pointe-Noire, s'est entretenue le 31 juillet à la mairie avec des femmes vendeuses et issues d’associations sur le thème de la journée « La renaissance africaine : le rôle de l’Organisation panafricaine des femmes »

Fernande Marie Catherine Dekambi Mavoungou s’entretenant avec les femmes

D’emblée, Fernande Marie Cathérine Dekambi Mavoungou a fait la genèse de cette journée qui marque aussi la création de l’Organisation panafricaine des femmes (OPF) à Dar es Salam, en Tanzanie, en 1962.

« Le 31 juillet célèbre l’engagement des femmes pour l’amélioration de leur situation et la reconnaissance de leur droit à participer aux prises de décisions relatives à la politique, économique, sociale et culturelle. Chaque année, l’OPF propose un thème pour la célébration de cette journée », a-t-elle dit.

Puis elle a défini le panafricanisme, cette idée politique et mouvement qui encourage la pratique de la solidarité entre Africains où qu’ils soient dans le monde : « Son objectif est la réalisation d’une organisation politique intégrée de toutes les relations et des peuples africains. Parce que les rêves des pères fondateurs de l’organisation de l’Unité africaine, devenue par la suite l’Union africaine, n’ont pas été accomplis, que le continent accuse encore de nombreux retards, il s’agit pour nous, femmes africaines en général et congolaises en particulier, de revoir la situation des femmes cinquante ans après les indépendances, afin de mieux orienter nos actions face aux défis actuels auxquels l’Afrique et le monde sont confrontés. Ces défis sont les conflits de tous ordres, mais aussi le VIH/sida, la pauvreté, la mortalité maternelle et infantile, la dégradation de l’environnement, la crise alimentaire, les violations des droits humains. Tous ces maux qui menacent l’humanité touchent particulièrement les femmes et les enfants à cause de leur vulnérabilité. »

Pour cette femme de combat politique, la Journée panafricaine des femmes symbolise le courage et l’engagement des femmes aux côtés de leurs dirigeants pour la libération du continent du joug colonial et l’émancipation de la femme africaine. Aussi, a-t-elle exhorté les femmes à s’investir dans la consolidation de la paix dans le pays : « Nous devons nous impliquer pour que notre pays vive désormais dans la paix. Nous devons nous approprier les problèmes de salubrité et d’hygiène de notre environnement afin d’éradiquer le choléra qui risque de devenir endémique. Je saisis aussi cette occasion pour vous sensibiliser sur les prochaines élections locales pour lesquelles nous souhaitons une grande représentativité des femmes dans les instances locales. Mais avant cela, il y a le recensement spécial qui concerne tous les Congolais âgés de dix-huit ans et plus, qui doivent voter. Ne restons pas dans nos maisons, notre implication est attendue dans la gestion de notre cité », a-t-elle conclu.

Fernande Marie Cathérine Dekambi Mavoungou avait à ses côtés Clotilde Mouthoud Banthoud, secrétaire général de l’arrondissement 4, Loandjili.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Fernande Marie Catherine Dekambi Mavoungou s’entretenant avec les femmes. © ADIAC