Festival du cinéma au féminin : quatre continents se sont donné rendez-vous à Kinshasa

Hormis la République démocratique du Congo (RDC), pays hôte, le continent africain  a été présent au Festival du cinéma au féminin (Cinef) à travers des réalisations de cinq autres pays : Algérie, Cameroun, Mali, Maroc et Sénégal. L’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, la Pologne et la Suisse y représentent le vieux continent ; le Brésil, le Canada et le Pérou, l’Amérique. L’Inde et l’Iran marquent la présence de l’Asie à cette septième édition. Se targuant d’offrir une sélection plus multiculturelle que jamais avec les trente-six films issus des pays susmentionnés, le Cinef a proposé aussi les trois séries télévisées congolaises.

Les cinéphiles ont été invités aux projections prévues sur trois sites, à savoir le Palais du peuple, le Centre Wallonie-Bruxelles et la Place commerciale de la 7^e rue à Limete. Ils y ont vu les vingt-neuf films programmés en compétition internationale répartis dans trois catégories : longs métrages, documentaires, courts métrages et films d’animation. Notons que la RDC a été en lice avec deux documentaires de réalisateurs kinois. Mais il faut souligner que les films congolais ont en majorité été regroupés dans la section « Compétition nationale fiction » où l’on a retrouvé cinq réalisations de Kinshasa associées à deux autres de Bukavu et de Lubumbashi. L’on a joint à ces sept films trois séries TV.

Tous les films en compétition

Le Cinef a signalé : « Tous les films sélectionnés vont concourir ». Ainsi, la soirée de clôture a sanctionné les meilleurs répertoriés en compétition internationale et nationale. Précisons ici qu'ont été alignés en compétition internationale cinq longs métrages, six documentaires, douze courts métrages et huit films d’animation. Et rappelons que, outre les deux documentaires repris en compétition internationale, la RDC a participé avec dix autres réalisations.

Par ailleurs, le Cinef indique que cette septième édition a consacré une partie de sa programmation à « une rétrospective des œuvres de la cinéaste burkinabè Apolline Traoré ». Ces films, prévient-on, « seront présentés hors compétition ». Cet insigne honneur n’est pas fait sans raison à la réalisatrice de la série Mounia et Rama qui, soit dit en passant, fit succès lors de sa diffusion à Kinshasa il y a quelques années. En effet, elle devrait participer au Cinef 2023 en qualité de son « invitée d’honneur ».