Assemblée nationale : Ferréol Ngassakys restitue les conclusions des dernières sessions

De la session inaugurale à la troisième ordinaire en passant par la deuxième session, la moisson a été abondante pour les élus du peuple. En effet, les députés ont adopté plusieurs affaires concernant tous les domaines de la vie dont le budget de l’Etat, exercice 2023. Ferréol Constant Patrick Ngassakys a également informé ses mandants de la mise en place des commissions d’enquête pour le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville.

A titre personnel, le député de Poto-Poto 3 qui était rapporteur de la commission Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger assure désormais les fonctions de deuxième vice-président. Il a été également élevé au poste de président du groupe d’amitié Congo-France. Cet échange qui s’est déroulé en présence des députés de Dongou (Likouala), Guy Patrick Gandzia, de Djambala 2 (Plateaux), Boniface Ngoulou, et de Moungali 2, Octave Damba Ngolo, a permis à Ferréol Constant Patrick Ngassakys de répondre à plusieurs questions de ses mandants. Ces interpellations ont porté sur la formation des jeunes désœuvrés, le paiement des arriérés des pensions, les questions d’assainissement, notamment le contrat liant l’Etat congolais à la société Averda, l’insécurité liée aux taxis-motos, la mise en œuvre de la mesure gouvernementale consistant à l’uniformatisation de la tenue scolaire.

Avant de répondre à ces préoccupations, Constant Ngassakys a rappelé à ses mandants les missions cardinales d’un député, précisément le vote des lois et le contrôle de l’action gouvernementale. S’agissant de la formation des jeunes, il a annoncé le démarrage sous peu de la première vague pour le compte de ce nouveau mandat. Concernant le transport de trois personnes par moto, il a reconnu que cette pratique était réprimandée. Selon lui, l’insécurité due au phénomène de « bébés noirs et kulunas » a quelque peu baissé d’intensité dans les quartiers 34 et 35 grâce aux mesures mises en place.   

Les participants ont été, par ailleurs, édifiés sur la loi n°19-2022 du 4 mai 2022 portant lutte contre les violences faites aux femmes en République du Congo. Intitulée loi Mouébara, cette norme permettra de lutter efficacement contre ces violences ainsi que des violences liées au veuvage et aux successions par des mesures de prévention, de protection, d’assistance, de prise en charge et les modalités de poursuite des auteurs de ces actes.

Quant à l’épineuse question de la tenue scolaire qui devrait être uniformisée au niveau des deux sous-secteurs de l’enseignement, le député Ngassakys a indiqué que la réflexion est en cours. « Le rôle de la tenue est de mettre tous les élèves au même pied d’égalité, pour qu’il n’y est pas complexe d’infériorité ou de supériorité. Jusqu’à preuve du contraire, cette décision n’est pas exécutoire. C’est plutôt une volonté qui a été exprimée de manière unilatérale, mais dans la réalité, on ne pourrait pas l’appliquer », a-t-il souhaité.