Hôpitaux publics : la gratuité des accouchements dès le 6 septembre

Selon le Conseil national de la Couverture santé universelle (CNCSU), le premier paquet de soins, la gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né, sera effectif dans l'ensemble de la ville-province de Kinshasa à partir du 6 septembre. Il s'étendra par la suite sur le reste du territoire national.

Cette question a fait l'objet récemment d'une séance de travail entre le ministre de la Santé, Hygiène et Prévention, le Dr Samuel-Roger Kamba, les partenaires et les responsables des établissements publics. Ceux-ci ont donné toutes les assurances quant à leur disponibilité pour commencer bientôt ce processus.

Le coordonnateur du Conseil national de la CNCSU, le Dr Polydore Mbongani Kabila, a confirmé que les établissements publics de santé de Kinshasa sont prêts à entamer la gratuité des accouchements. "Nous venons d'avoir une grande réunion avec tous les partenaires ainsi que les établissements publics de mise en œuvre de la couverture santé universelle, en présence du ministre et du vice-ministre de la Santé. Ça a été une très bonne réunion de mise au point et, effectivement, nous pouvons dire que tout a été discuté et les établissements publics de facilitation nous ont confirmé qu'ils sont prêts et que nous pouvons donc démarrer avec la gratuité des accouchements d'ici le 4 septembre 2023." a-t-il annoncé.

Le Dr Polydore Mbongani  a apporté aussi la lumière sur les hôpitaux qui vont devoir  accueillir les femmes pour la gratuité des accouchements. Pour vingt-six zones de santé de la ville province de Kinshasa, a-t-il  indiqué, nous savons qu'il y a à peu près deux cents  hôpitaux généraux et centre de santé confondus qui ont été sélectionnés.  Mais nous sommes en train de finaliser le travail dans  neuf autres zones de santé, celles qui étaient prises dans le passé par le programme de développement du système de santé. Et là, nous pensons que nous aurons une centaine d'autres établissements de soins de santé qui seront impliqués dans la gratuité des accouchements.  Le Dr Polydore Mbongani Kabila a enfin  recommandé la planification familiale car, a-t-il insisté, plusieurs études démontrent qu'à elle-même la planification familiale réduit la mortalité maternelle de 30%. ''Donc, il n'est pas possible de considérer un programme qui vise à réduire l'hyper-mortalité maternelle sans considérer la planification familiale'', a-t-il fait savoir.