Promotion des droits de l’enfant : un atelier d’appui aux dispositions juridiques

Lundi 18 Septembre 2023 - 17:07

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Le président de l’Association les amis des enfants (AAE), Ciani Quevai Yoka, a ouvert le 16 septembre à Brazzaville un atelier de formation des représentants des peuples autochtones sur les droits de l’enfant.

L’organisation de cet atelier s’est inscrite dans le cadre du Projet d’appui aux dispositions juridiques de l’épanouissement social des enfants défavorisés (Padjesed), dans le but de favoriser une autonomisation juridique et l’acquisition des connaissances utiles pour défendre les droits de l’enfant.

L’objectif principal est d’acquérir des connaissances juridiques sur les droits de l’enfant et de renforcer l’organisation et la gestion des associations des peuples autochtones. Spécifiquement, il est question d’expliquer aux représentants des peuples autochtones les objectifs et les résultats attendus de leurs missions.

Le chargé de la communication de l’AAE, Michel Carel Tsendou, a rappelé dans son mot de circonstance, ce que leur association fait dans le cadre de la deuxième phase d’activités du Padjesed. « Quand on lit la loi Potignon, aux articles 44 à 46 on parle des enfants défavorisés, notamment les albinos, les handicapés, les enfants autochtones qui sont défavorisés parce qu’ils ne sont pas traités au même niveau que tous les enfants ; raison pour laquelle pour mener à bien notre activité, nous avons inscrit dans notre planning les enfants autochtones. Comme les enfants ne peuvent pas comprendre ce que nous sommes en train de faire, il s’agit justement de travailler avec leurs parents, pour qu’ils apprennent comment est-ce qu’ils peuvent défendre les intérêts de leurs enfants ».

Soa Antoine, président de l’Association des peuples autochtones du Congo (Apac), « Ollouo Atsoua du Congo », a salué la démarche entreprise par l’AAE de les amener à mieux connaître les droits de l’enfant. Au nom des membres de l’Apac, il a remercié l’AAE pour cette expertise qu’elle vient de poser.

A noter que cette formation était centrée sur plusieurs communications, chacun se concentrant sur des thèmes spécifiques : l’importance de connaître les droits de l’enfant ; solutions alternatives : textes juridiques, droits des peuples autochtones et enfants autochtones, organismes nationaux et internationaux ; mécanismes de résolution des problèmes des autochtones : le plaidoyer, la sensibilisation, le parajuriste, le signalement.

Faisant partie intégrante de la population de la République du Congo, les autochtones sont disséminés dans les départements du pays, du nord au sud et vivent en petits groupes souvent dans les endroits reculés ou dans les forêts. Beaucoup d’entre eux vivent à l’état primitif et manquent d’instruction. Ce qui représente un désavantage permanent pour la jeune génération car avec le développement accéléré de l’économie et de la technologie, plusieurs d’entre eux doivent fréquenter les centres urbains du pays pour trouver un emploi. Ainsi, ce programme d’atelier favorise une autonomisation juridique et l’acquisition des connaissances utiles pour défendre les droits de l’enfant.   

Guillaume Ondze

Légendes et crédits photo : 

Une vue des participants/Adiac

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