Afrique : le président de l’AG de l’ONU déplore la résurgence des coups d’Etat

Jeudi 21 Septembre 2023 - 16:48

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

À l’ouverture de la 78e assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le président Dennis Francis a évoqué les problèmes actuels de l’Afrique, sans manquer de déplorer la résurgence des putschs.

Dans son discours d’ouverture, le président de l’Assemblée générale de l’ONU, Dennis Francis, a relevé et déploré « la régression démocratique en Afrique du fait des coups d’État ». Aussi, demande-t-il « une analyse des causes profondes de ce phénomène ».

Pour Dennis Francis, la résurgence des coups d’État est « une étape régressive, une tendance alarmante dont les causes doivent être soigneusement analysées et adressées ».

Toujours à propos du continent africain, le président de l’AG de l’ONU a évoqué l’adoption de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Il a, par ailleurs, estimé que le continent a tracé une voie claire vers « l’Afrique que nous voulons », mot d’ordre de l’Agenda 2063.

Toutefois, il observe que l’Afrique a encore de grandes chances d’avancer rapidement dans la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance.

Adressant ses condoléances au Maroc et à la Libye, deux pays frappés par des catastrophes, le président de l’Assemblée générale a évoqué les travaux en cours sur un indice de vulnérabilité multidimensionnelle qui mesurerait, plus que le PIB des pays, leur véritable vulnérabilité aux chocs extérieurs, et un projet de groupe consultatif de haut niveau sur les Pays les moins avancés (PMA), les pays en développement sans littoral et les petits Etats insulaires en développement, « afin que nous cessions de négliger les pays en situation particulière ».

Il a aussi rappelé que cette année coïncide avec le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme et exhorté les Etats à « joindre le geste à la parole » en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes, une priorité qui a justifié sa nomination d’une envoyée spéciale et d’une conseillère spéciale sur ces deux sujets.

Enfin, Dennis Francis a souligné que malgré les défis nombreux et complexes, « nous avons la capacité d’apporter des changements conséquents et de faire une différence significative dans la vie de milliards de personnes. Nous ne manquons pas de capacités. Ce qui nous manque, c’est la volonté d’agir ».

Yvette Reine Nzaba

Notification: 

Non