Prison centrale de Makala : la FBCP exige la séparation des militaires et des civils

Lundi 25 Septembre 2023 - 19:27

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Pour cette ONG de défense des droits de l’homme, il est inacceptable de mettre ensemble des condamnés et détenus préventifs civils ainsi que des militaires.

Dans son communiqué du 25 septembre 2023, la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) rappelle les mauvaises conditions carcérales dans la principale institution pénitentiaire de la capitale congolaise, la prison centrale de Makala (PCM). Cette organisation profite de cette occasion pour exiger l’amélioration des conditions des condamnés et détenus préventifs. Elle exige également l’amélioration des conditions de travail des employés pénitentiaires et de la justice et recommande le perfectionnement des procédures en faveur des détenus préventifs.

Dans cette même optique, la FBCP continue également à exiger la séparation des prisonniers et détenus préventifs militaires et civils. Pour l’ONG, en effet, il est inacceptable, surtout à l’approche des élections, de mettre les militaires et les civils à la prison. « Pour éviter les évasions telles que celle du 17 mai 2017, il faut absolument séparer les prisonniers militaires et civils. Parce qu’on ne peut jamais détenir trois bataillons militaires, dont cinq généraux au milieu de cette cité de la commune de Selembao, à Kinshasa », a souligné la FBCP, dans ce communiqué signé par son président, Emmanuel Adu Cole. Et de rappeler qu’il y a, dans la capitale congolaise, une prison militaire de haute sécurité, la prison de Ndolo, située dans la commune de Barumbu.

La libération pure et simple de Stany Bujakera

Cette ONG, dont une délégation a rendu récemment visite au journaliste Stanis Bujakera, a rappelé qu’on ne peut pas arrêter un journaliste dans le cadre de son travail, qui est d’informer et de former la population.

Notant la visite de sa délégation, les après-midi du 15 septembre, à la prison centrale de Makala, au journaliste incarcéré, la FBCP rassure qu’il est en bonne santé et serein. « Il dit attendre que les enquêtes en cours puissent aboutir afin d’être fixé sur son sort », a indiqué l’ONG.

L’organisation dit, par ailleurs, profiter de cette visite pour rappeler qu’un journaliste ou un défenseur de droits de l’homme ne « brule » jamais sa source d’information, même s’il est menacé. Et de noter également qu’un journaliste, qui a l’obligation d’informer et de former la population, ne peut jamais être arrêté pour ce service rendu à la nation. Ce qui la conduit à exiger la libération pure et simple de ce professionnel des médias.

Lucien Dianzenza

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