Cancer du sein : au Congo, la prévalence grimpe à 32,3%

Samedi 30 Septembre 2023 - 15:00

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Chaque année, l’humanité consacre le mois d’octobre à la lutte et à la sensibilisation aux cancers de sein et de col de l’utérus, sous le vocable « Octobre rose ». A Brazzaville, l’hôpital de référence de Talangaï, dans le sixième arrondissement, a organisé un focus au cours duquel il a été fait état de ce que ces deux pathologies font des ravages à travers le monde et au Congo. 

Lancée par le directeur de l’hôpital de référence de Talangai par Roger Oyéré, l’édition 2023 d’« Octobre Rose » se tient sur le thème « Adhérer au dépistage, c’est la meilleure manière de se protéger contre les cancers du sein et du col de l’utérus ». Durant tout le  mois en cours, les médecins spécialistes et sages-femmes, fortement mobilisés, vont amplifier la sensibilisation à l’endroit des femmes, afin de les pousser à se faire dépister contre cette pathologie.

L’objectif est non seulement de susciter leur prise de conscience sur l’existence de la maladie, mais aussi et surtout de les pousser à connaître tôt l'état sérologique afin de mieux combattre la maladie.

Dans son intervention, le responsable du comité scientifique, le Dr Ndinga, interprétant les données d’une enquête réalisée sur la question, a souligné que les cancers du sein et du col de l’utérus gagnent du terrain de manière inquiétante. En 2020, à l’échelle mondiale, a-t-il indiqué, 2,3 millions de femmes ont été atteintes du cancer du sein et 685 mille ont succombé de la maladie. En Afrique subsaharienne, poursuit le médecin, 801.392 souffrent de cancer, occasionnant 520.158 décès, dont 129.000 du cancer du sein et 110.300 causés par celui du col de l’utérus.

En République du Congo, relève le docteur, la prévalence au cancer du sein est évaluée à 32,3 % et de celui du col de l’utérus à 25,5% des cas. Ainsi, pour vaincre cette pathologie, il a exhorté les femmes à se faire dépister en vue de permettre à chacune de connaître son statut avant que le pire ne leur arrive. Il a, par ailleurs, affirmé qu’un cancer dépisté tôt est facile à traiter et à guérir.  

 

 

 

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Les responsables de l'hôpital de Talangai posant ensemble avec les sages-femmes/Adiac

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