Économie forestière : de meilleures performances attendues en 2024

Mercredi 10 Janvier 2024 - 16:00

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Avec une contribution estimée à plus de 5% au produit intérieur brut et un volume important d’exportations, le secteur du bois occupe la deuxième place dans l’économie congolaise après le pétrole. Il pourra connaître un rebond de ses activités cette année si les mesures annoncées sont réellement suivies d’effet.  

 

Le secteur forestier a été durement affecté par la pandémie de covid-19 et ses effets économiques. La production nationale du bois et les autres activités connexes reprennent progressivement, après le déclin de la production, soit 91,3 mille m3 en 2021 et 2,420 millions de men 2022. L’application du nouveau Code forestier et du principe de partage de production, qui plus est, les concertations avec les entreprises forestières contribueront à booster le secteur.

Au cours de l’échange avec ses collaborateurs, le 9 janvier, à Brazzaville, la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, a insisté sur le démarrage des études sur le partage de la production et la création d’une société de bois du Congo. Elle veut entamer des discussions avec les industriels du secteur dès ce mois de janvier pour leur présenter le chronogramme, puis en mars pour la présentation des conclusions des études et en mai pour la présentation des projets de loi et textes règlementaires.     

Rosalie Matondo a réitéré la volonté du gouvernement d’interdire l’exportation des grumes, avant d’avancer la mise en place des mesures d’accompagnement. Dans le cadre des réformes amorcées après la promulgation du nouveau Code forestier. « Nous devons susciter le lancement dès le mois de février de la task force carbone forestier par le Premier ministre. La directrice du Centre national d’inventaire et d’aménagement des ressources forestières et fauniques est en charge de l’aboutissement de ce dossier et aussi de celui des paiements des crédits carbone par la Banque mondiale dès le début de cette année », a-t-elle déclaré.

La tutelle entend également œuvrer cette année en faveur de la sécurisation et la valorisation des aires protégées dans le but de développer l’écotourisme ainsi que l’attractivité du pays. Inscrit l’année dernière au patrimoine de l’Unesco, le parc national d'Odzala-Kokoua figure parmi les priorités des autorités en matière d’écotourisme. Les activités d’aménagement et de reboisement devront aussi s’intensifier durant l’année.

Enfin, la restructuration du département ministériel, avec un nouvel organigramme, représente une autre paire de manches pour la ministre Rosalie Matondo. Cette restructuration, a-t-elle justifié, vise à arrimer ce ministère au niveau actuel de sollicitation.

 

 

 

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

La ministre Rosalie Matondo/DR

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