La bonne conscience collective : une espèce en voie d’extinction

Jeudi 25 Janvier 2024 - 19:11

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Dans une salle de classe, pendant le cours de communication, le formateur a posé une question à une cinquantaine d’étudiants sur la gestion honnête des fonds à eux confiés par un proche parent pour l’organisation d’une fête quelconque. Plus de la moitié de la classe a acquiescé sur le fait de soutirer sournoisement une partie des fonds pour des besoins personnels.

Tout le monde a justifié la mauvaise pratique par le fait que l’obtention de l’argent est devenue difficile. Et selon ces jeunes gens, il faut profiter quand l’occasion se présente car, la chance ne sourit qu’une seule fois. Soi dit en passant, cette anarque est légitimée pour un proche parent. Mais à plus forte raison s’il s’agissait d’un inconnu ?

Cette tendance est générale. C’est triste de le dire, les gens n’écoutent plus leur conscience. Ils l’étouffent, la rendent insensible et la formatent de façon à ce que ce qui est naturellement repréhensible devienne acceptable et ce qui est censé être acceptable devienne répressible, à son tour.

La bonne conscience collective a disparu au profit de l’escroquerie, de la tricherie, du vol, de la falsification et de tout autre acte blâmable. Le comble de la chose c’est que les auteurs de ces mauvaises actions détestent de les subir. Cest vraiment paradoxal. Les personnes qui agissent de la sorte devraient avoir tout simplement honte.

A vrai dire, une personne qui a la réputation d’un voleur, d’un fraudeur ou d’un tricheur n’inspire pas confiance. Elle ne peut pas être respectée ni encore bénéficier des mérites ou de la reconnaissance. Car comme on le dit couramment, « le mal ne profite pas longtemps. Son salaire est amer ».

La jeune génération ferait bien de s’aligner sur la voie de la vertu, de la vérité, de la bonne conscience, de l’estime de soi et de la reconnaissance. Les personnes vertueuses ne sont forcément pas riches, mais jouissent dune bonne réputation. Elles ne sont peut-être pas acclamées, peut-être qu’elles ne le seront jamais, mais elles passent des nuits paisibles, sont heureuses et sont respectées par tous.

Oui, la vertu, la bonne conscience et la vérité ont intérêt à refaire surface pour le bien et la survie de l’espèce humaine. La survie de la vertu dépend de la jeune génération. Elle n’est pas obligée de se lancer dans le vice sous prétexte que l’argent est difficile à obtenir. En fait, comme le disent les saintes écritures, celui qui ne travaille pas n'a pas droit au salaire. Par contre, l’ouvrier mérite son salaire. Donc point n’est besoin de voler, de tricher, de mentir, de falsifier ou d’escroquer.

Chris Louzany

Légendes et crédits photo : 

Seul le travail libère/DR

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