Réinsertion sociale : la fondation Privat-Frédéric-Ndeké à l’écoute des jeunes

Jeudi 7 Mars 2024 - 14:02

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Le président de la fondation éponyme, Privat Frédéric Ndeké, a lancé le 6 mars à Brazzaville la campagne « A l’écoute des jeunes » dans les neuf arrondissements de la capitale, en vue de leur probable formation dans divers métiers.

Après Sibiti, dans la Lékoumou, et Dolisie, dans le Niari, en février dernier, les responsables de  la fondation Privat-Frédéric-Ndeké ont mis le cap, le 7 mars, sur Brazzaville. Première étape, arrondissement 8, Madibou, où Privat Frédéric Ndeké a rassemblé près de 300 jeunes pour recueillir leurs doléances. Après un échange jugé fructueux par les deux parties, la fondation a laissé un registre auprès de l’administrateur-maire, Alain Milandou, afin d’enrôler des jeunes qui vont suivre des formations en coupe-couture, coiffure et esthétique, conduite automobile, informatique, menuiserie ou soudure. Une initiative positivement saluée par des jeunes qui ne savaient plus à quel saint se vouer.

Ainsi, des jeunes porteurs de projets et d’autres en quête de formation seront sélectionnés avant d’être orientés vers les centres d’apprentissage. Encourageant les jeunes à se faire inscrire, l’administrateur-maire de Madibou a rappelé qu’il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que de sottes gens. « Tout travail apporte un revenu, la fondation ne vous donnera pas de l’argent, mais elle soutiendra votre formation, vos projets pour ceux qui en ont. Nous sommes un arrondissement à vocation agropastorale, constituez-vous en coopératives pour bénéficier plus d’assistance pour ceux qui veulent choisir l’agriculture », a conseillé Alain Milandou.

Après Madibou, Privat Frédéric Ndeké et sa suite se sont rendus dans le 1er arrondissement, Makélékélé, où le maire Edgard Bassoukissa a réuni un échantillon de 150 jeunes pour échanger avec eux. Tout comme à Madibou, de nombreux jeunes se sont exprimés, manifestant leur volonté d’apprendre des petits métiers. Certains d’entre eux qui avaient déjà commencé avant d’arrêter ont reçu des assurances de la fondation Privat-Frédéric-Ndeké qui a promis de lancer des formations dans un bref délai.

 « Chers jeunes, la présence en ces lieux du président de la fondation Privat-Frédéric-Ndeké a une signification importante car elle entre dans le droit fil de la volonté du chef de l’Etat de chercher les voies et moyens pour la réinsertion des jeunes dans la vie active. En effet, la fondation œuvre dans des actions philanthropiques, elle apporte un souffle aux jeunes parce qu’elle a bonne conscience que vous constituez l’avenir de demain.  Je puis dire avec certitude qu’elle est capable de vous apporter quelques solutions », a assuré l’administrateur-maire de Makélékélé.

Pour Privat Frédéric Ndeké, sa fondation veut marquer d’une empreinte indélébile 2024, décrétée par le président de la République année de la jeunesse.  « Il faut que la jeunesse sente qu’il y a un changement par rapport à l’année écoulée. Nous œuvrons depuis dix-sept ans auprès de notre jeunesse, les actions posées de 2007 à ce jour sont connues de tous. Le président de la République a décrété l’année 2024, année de la jeunesse, et nous avons saisi ce mot d’ordre pour diversifier nos actions dans tous les départements du pays. Nous allons faire de notre mieux pour atteindre le plus grand nombre, parce que c’est aussi une façon de jouer notre partition par rapport à cette décision présidentielle », a-t-il expliqué, appelant chaque acteur à s’impliquer davantage.

La campagne « A l’écoute des jeunes » va se poursuivre jusqu’au 10 mars à Brazzaville avant de mettre le cap sur un autre département. La journée du 7 mars a été réservée aux arrondissements 2 Bacongo et 4 Moungali.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

1- Privat Frédéric Ndeké entouré du maire et des jeunes de Madibou / Adiac 2- Une vue des jeunes de Makélékélé /Adiac

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