Vie des partis : le Parti pour le développement communautaire change de dénomination

Le Parti pour le développement communautaire a été créé en 2000 sous la forme d’une association avant de devenir une formation politique à partir de 2018. Mais à compter du 10 août 2024, il est désormais le PDC, une décision prise par la direction politique du parti avec l’accord de l’ensemble des douze fédérations au pays et celles d’Europe et d’Afrique du Sud.

Justifiant ce nouveau changement de dénomination, Donatien Itoua a fait savoir qu’il était temps que sa formation quitte le statut de parti communautaire pour passer à l’étape de parti démocrate, conformément à ses ambitions et objectifs.

Parti membre de la majorité présidentielle, le PDC, a précisé son président, poursuit ses objectifs initiaux, dont le plus essentiel reste le soutien indéfectible et infaillible au président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

« Nous changeons de dénomination mais nous poursuivons les mêmes objectifs qui consistent, entre autres, à la conquête du pouvoir par les moyens démocratiques, ce qui est le rêve de tous les partis politiques. Le challenge du PDC est aussi et surtout de continuer à apporter notre soutien inconditionnel au chef de l’Etat dans toutes ses actions. D’ailleurs, notre parti organisera prochainement, à Dolisie, une convention au cours de laquelle nous le désignerons comme notre candidat à la présidentielle de 2026 », a indiqué Donatien Itoua.  

S’exprimant au sujet de la cession des terres au Rwanda, le président du PDC a souligné que les accords conclus avec Kigali sont légaux, car ils visent à redynamiser les relations de coopération entre les deux pays.

Donatien Itoua a soutenu en plus que les investissements prévus dans le cadre de cet accord contribueront à la diversification de l’économie et à résoudre tant soit peu l’épineux problème de l’emploi des jeunes, à l’occasion de cette année 2024 dédiée à la jeunesse.

S’agissant de la criminalité qui gagne la ville, le président du PDC a salué l’opération de répression en cours, qui a permis à ce jour d’interpeller la majorité des délinquants qui sèment la terreur dans les quartiers.

« Nous soutenons l’opération ‘’Coup de poing’’ en cours, co-menée par la police et la gendarmerie. Ces derniers temps, la population circule à nouveau librement sans s’inquiéter des "bébés noirs" qui semaient l’émoi dans la ville. A Talangaï, sur l’avenue Marien-Ngouabi, par exemple, les gens se promènent maintenant jusqu’à tard la nuit, sans la peur au ventre. Mais, pour maintenir cette quiétude retrouvée, nous appelons la population à collaborer avec les forces de l’ordre et à dénoncer les suspects », a conclu Donatien Itoua.