Enquête démographie et de santé: 69,4% des ménages congolais possèdent des moustiquaires imprégnées d’insecticide.Mercredi 14 Août 2024 - 11:18 L'usage de la moustiquaire imprégnée d'insecticide est une stratégie efficace pour réduire l'ampleur du paludisme ou malaria, qui touche plus les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. Selon l'Enquête démographique et de santé ( EDS) RDC III 2023-2024 publiée par l’Institut national de la statistique et l’Ecole de santé publique de l’Université de Kinshasa, il ressort que 69,4% des ménages congolais possèdent, dans l’ensemble du pays, des moustiquaires imprégnées d’insecticide dont la distribution est gratuite. Cependant, leur utilisation pose problème car beaucoup de ménages ne s'en servent pas ou en font une mauvaise utilisation. '' Seuls 57,0% sur un effectif de 22 795 enfants de moins de 5 ans dorment sous les moustiquaires imprégnées d’insecticide. 6 808, soit 59,3% résidant en milieux urbains, contre 15 986, soit 56,0% d’enfants habitant en milieux ruraux'' , révèle l'EDS dont le rapport a été présenté récemment à Kinshasa par le coordonnateur de l’EDS-RDC 2023-2024. C'était en présence notamment du vice-Premier ministre, ministee du Plan et coordinateur de l’aide au développement; du vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale; vice -Premier ministre, ministre de l’Intérieur; de la ministre de l’Education nationale; la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire; et le ministre de la Communication. L'enquête affirme que 1 915, soit 83,3% des femmes enceintes dont l’âge varie de 15-49 ans, dorment sous les moustiquaires imprégnées d’insecticide sur l’étendue du territoire national congolais dont 619, soit 80,1%, résident en milieux urbains contre 1 296, soit 84,8% des femmes enceintes habitant en milieux ruraux. Les moustiquaires imprégnées d’insecticide agissent à la fois comme une barrière physique et chimique contre les moustiques. En réduisant la population de vecteurs, les moustiquaires imprégnées d'insecticide peuvent aider à réduire le risque de paludisme au niveau de la communauté, ainsi que le risque pour les personnes qui les utilisent. Blandine Lusimana Notification:Non |