Bassin du Congo : renforcer la transparence des données forestières

La connaissance des meilleures pratiques permet aux États de partager les informations internes sur l’action climatique et leurs progrès accomplis dans la réalisation des Contributions déterminées au niveau national (CDN), en y ajoutant les données sur la foresterie, l’agriculture, l’énergie, les déchets et les procédés industriels. Au total, cinquante cadres des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) échangent leurs expériences sur le suivi des CDN, la projection des émissions de gaz à effet de serre et le soutien à la préparation des BTR.

Cette rencontre de quatre jours vise à outiller les experts nationaux en matière de suivi des CDN et d'élaboration de projection des émissions de gaz à effet de serre en Afrique centrale. Il s’agit de partager l’expérience du processus de préparation du BTR, d’identifier les lacunes afin de trouver un moyen d'aider les pays avant la date de soumission des rapports en novembre prochain. Un appui technique sera fourni, d’après l’expert onusien, Richemonde Assié, en vue de soutenir le bassin du Congo dans la préparation des rapports 2024.  

Les participants vont, en outre, échanger autour des méthodologies et outils de traitement de l'information pour produire des projections d'émissions de gaz à effet de serre. Cette session devrait leur permettre d’approfondir les discussions relatives aux exercices de suivi et de reportage des CDN, de renforcer la confiance des pays concernés pour qu'ils soumettent leur BTR dans les délais, y compris d’explorer les opportunités d’appui dans le cadre de la préparation des nouveaux documents stratégiques tels que les CDN.

Evoquant l’engagement à maintenir la température mondiale en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, la ministre du Développement durable, Arlette Soudan Nonault, a appelé les partenaires à soutenir les efforts des pays du bassin du Congo. « Les CDN ne visent pas seulement à réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi à servir de modèles puissants pour propulser nos économies et promouvoir une meilleure santé humaine et une amélioration du niveau de vie de nos concitoyens », a-t-elle déclaré.

En rappel, la diffusion des BTR est l’une des exigences l'Accord de Paris que les États membres de la CEEAC se sont engagés à mettre en œuvre. Ce genre de rencontre aide la sous-région, confrontée à de nombreux défis, à parvenir à un minimum de transparence en matière d'action climatique.  Les résultats des différentes études ont été utilisés pour guider le développement d'un plan d'action à court et moyen termes pour le hub régional pour la transparence de l’action climatique.