Rentrée scolaire : l’Unicef appelle les écoles au respect des gestes barrières contre le mpox

 « Se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ; maintenir une certaine distance avec les camarades ; signaler immédiatement tout symptôme tel qu’un malaise, une éruption cutanée ou des ampoules à un adulte ; respecter scrupuleusement les consignes d’hygiène en milieu scolaire. Les élèves sont également encouragés à partager ces consignes de sécurité avec leurs frères et sœurs, leurs familles, ainsi qu’au sein de leur communauté », indique le comité de l'Unicef, insistant sur l’importance pour le pays de s' assurer de la sécurité des élèves pendant cette épidémie de Monkey pox ou la variole de singe.

Tout en rappelant  l’importance des mesures d’hygiène pour prévenir la propagation des maladies telles que la mpox, le choléra et la rougeole, l’Unicef se fixe comme objectif de s’assurer que « les élèves et le personnel scolaire commencent l’année en sécurité, en continuant à apprendre». Il a, par ailleurs, rappelé que dans le contexte particulier de cette rentrée scolaire, des messages de sécurité ont été élaborés à l’intention des élèves, des enseignants et des parents.

Pour aider les écoles à désinfecter leurs sites, l’Unicef a demandé aux acteurs de bonne volonté de leur apporter des soutiens et la sensibilisation des familles au danger de cette maladie.  «L’Unicef appelle à une mobilisation de tous les acteurs pour fournir aux écoles le matériel nécessaire pour assurer une désinfection régulière des locaux et des équipements,  renforcer la surveillance épidémiologique dans les écoles et les communautés environnantes, sensibiliser les élèves, les enseignants et les parents aux mesures de prévention d’hygiène, enfin améliorer l’accès à l’eau potable et l’assainissement dans les écoles », poursuit le communiqué.

L’agence onusienne a fait savoir que l’éducation est un droit fondamental pour chaque enfant, et joue un rôle crucial dans son bien-être psychosocial, surtout en période de stress ou de crise. Des milliers d’enfants sont privés de leur droit à l’éducation à cause des conflits et des catastrophes naturelles et sont ainsi plus exposés aux risques d’abus, de travail et de mariage.