Hygiène hospitalière : les agents de santé recyclés sur la gestion des déchets biomédicauxSamedi 7 Décembre 2024 - 17:32 Le projet Kobikisa a renforcé, le 4 décembre, à Brazzaville les capacités des agents de santé et des techniciens de surface du Congo sur la gestion des déchets biomédicaux afin de garantir un environnement sûr et propre dans les établissements de santé. L’objectif est de renforcer les capacités au niveau national sur la gestion des déchets biomédicaux en identifiant les problèmes liés à la mauvaise gestion des déchets dans les formations sanitaires, adoptant les bonnes pratiques de gestion des déchets médicaux et en sensibilisant en chaîne les autres personnels à la bonne gestion des déchets biomédicaux. En effet, la gestion adéquate de ces déchets permet non seulement de prévenir les risques de contamination et de propagation des infections, mais aussi de protéger l'environnement ainsi que la santé des personnes malades et des travailleurs. L’atelier concerne deux cent cinq agents de santé y compris les techniciens de surface. Il se tient à Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi et Owando du 5 au 14 décembre de l’année en cours. Au cours de l’atelier, les agents de santé et les techniciens de surface seront formés à la gestion de différents types de déchets biomédicaux : déchets infectieux, aiguille, objets tranchants, produits chimiques, médicaments périmés, etc. Il leur sera expliqué également les risques liés à une gestion inadéquate des déchets biomédicaux, y compris les risques de transmission d'infections nosocomiales et d'autres maladies infectieuses ainsi qu’à l'importance d'une gestion responsable des déchets pour la santé publique et l’environnement. Dans le cadre de méthodes de gestion des déchets biomédicaux, l’introduction des procédures de tri à la source, en fonction de la classification des déchets infectieux, non infectieux, dangereux, non dangereux est très utile. Ainsi donc, les agents de santé et les techniciens de surface ont aussi été recyclé sur l’utilisation d’équipements de protection individuelle appropriés lors de la manipulation des déchets, le développement de stratégies de stockage, de collecte, de transport ainsi que sur l’élimination sûre des déchets biomédicaux, l’enquête sur les technologies disponibles pour le traitement des déchets, telles que la stérilisation, l’incinération ou la mise en décharge contrôlée. Protéger l’environnement et réduire les risques sanitaires « Le ministère de la Santé et de la Population accorde une attention particulière à l'hygiène publique et hospitalière qui exige une gestion efficiente des déchets biomédicaux. Car la bonne gestion des déchets biomédicaux permet de lutter contre les infections nosocomiales, par conséquent améliore le pronostic des patients, garantit la sauvegarde environnementale et sociale, surtout des populations riveraines de nos centres de santé », a indiqué le Dr Erix Darius Mbou Essié, coordonnateur du projet Kobikisa. Afin de mettre en place un système de gestion efficace, le formateur a suggéré aux agents de santé et techniciens de surface d’élaborer des plans de gestion des déchets biomédicaux adaptés à la taille de l’établissement de santé, d’introduire de protocoles et de pratiques de suivi pour assurer le respect des procédures de gestion des déchets et d’organiser le travail et la responsabilité de différents acteurs dans la chaîne de gestion des déchets. Le renforcement des capacités des agents de santé et des techniciens de surface en matière de gestion des déchets biomédicaux est essentiel pour garantir la sécurité des soins de santé, protéger l’environnement et réduire les risques sanitaires. Une gestion appropriée de ces déchets nécessite une approche systématique, impliquant une formation continue, des protocoles stricts et la participation active de tous les acteurs concernés. L'atteinte de ces objectifs andragogiques, à court terme, se manifestera par l'amélioration des scores de l'indicateur hygiène de la grille de performance financement basé sur la performance. « Nous comprenons que la performance en hygiène contribuera à relever les scores généraux, in fine, les taux de décaissement du projet d'où l'intérêt complémentaire de l'Unité de gestion du projet à cette formation. J’adresse les remerciements du ministère de la Santé et de la Population à la Banque mondiale, partenaire technique et financier de la mise en œuvre du projet Kobikisa, à travers le prêt de cinquante millions de dollars », a insisté le coordonnateur du projet Kobikisa. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :1-Face au micro, le Dr Erix Darius Mbou Essié, coordonnateur du projet Kobikisa/Adiac
2-Les agents de santé et les techniciens de surface en formation/Adiac Notification:Non |