Affaire hôpital général de Dolisie : des prévenus devant la barre

Samedi 7 Décembre 2024 - 16:47

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Cinq personnes accusées de détournement des fonds à l’hôpital général de Dolisie, dans le département du Niari, ont comparu devant la Cour criminelle le 5 décembre à Brazzaville. Hormis elles, la justice reproche également pour les mêmes faits un responsable de l’hôpital de Loandjili à Pointe-Noire.

 

L’audience criminelle a été drigée par le président de la Cour d’appel de Brazzaville, Jean Ngombo. Six accusés étaient à la barre pour répondre des faits de détournement de fonds publics et d’abus de fonction mis à leur charge. Il s’agit du directeur général de l’hôpital général de Dolisie, de l’ancien gestionnaire de crédit de ce centre hospitalier, du directeur économique et financier, des conseillers techniques et à la documentation du ministre de la Santé et de la Population ainsi que l’administrateur des SAF de cet hôpital.

Ces présumés détourneurs des deniers publics avaient été présentés au procureur de la République, André Gakala Oko, en juillet dernier après leur interpellation par des services de sécurité et de répression, à la suite d' un dossier économique qui les incriminait d’entretenir un réseau mafieux de détournement des crédits alloués à l’hôpital général de Dolisie. A la barre, il y avait aussi un responsable de l’hôpital de Loandjili à Pointe-Noire. Comme les autres, il est aussi accusé des mêmes faits.

Le procès ouvert à leur encontre devant la défense des accusés se poursuit afin d’établir leur innocence ou  leur responsabilité pénale de manière à ce qu’ils répondent de leur crime économique conformément à la loi. Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont relevé l’absence de Fred Makita dans la salle d’audience, cité dans ce dossier comme principal témoin des faits. «Au-delà d’être témoin, M. Fred Makita est un acteur capital et principal. Donc, si ce témoin des faits est absent, nous nous sentons désarmés, et nous craignons que la Cour vive le même sentiment. Cette question fondamentale doit être résolue car la défense a besoin de lui pour mieux orienter le débat », a souligné l’un des avocats de la défense, Me Thomas Nzolani cité par VOX TV.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Une vue des accusés devant la barre/Photos Vox Tv

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