Assistance : renforcement de la protection sociale non contributive

La protection sociale non contributive vise à transférer les prestations à des bénéficiaires qui n’ont pas cotisé au préalable pour en avoir. « La stratégie en cours de validation contribuera à renforcer les filets sociaux existants en développant des mécanismes innovants ; créer des synergies entre les différents programmes sociaux afin de maximiser leur impact sur le terrain », a expliqué la ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

Elle a indiqué que cette Stratégie nationale prévoit un plan de suivi évolutif pour mesurer les progrès réalisés et ajuster les interventions. Il s’agit là d’un engagement du gouvernement d’étendre la protection sociale, dans ses aspects de base, à toutes les couches de la société en vue de renforcer le caractère solidaire de l’Etat, à en croire la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l'Action humanitaire.

Selon la directrice générale de la Solidarité, Anasthasie Ossangatsama, cette stratégie repose sur quatre piliers : la garantie d’un socle de revenu décent ; l’accès aux services essentiels pour le développement humain, notamment la santé, l’éducation, le logement ; la promotion des opportunités d’emploi ; le développement de l’économie sociale et solidaire. « La Stratégie nationale de la protection sociale non contributive va constituer un cadre pour fournir une assistance aux personnes vulnérables sans exigence d’une contribution », a-t-elle fait savoir.

Il convient de préciser que la protection sociale non contributive diffère de la protection sociale contributive en ce que, pour le second cas de figure, les bénéficiaires cotisent au préalable afin d’en bénéficier. C’est le cas des systèmes de retraite ou d’assurance maladie. Les travaux de l’atelier de validation de la Stratégie nationale de la protection sociale non contributive prendront fin le 21 décembre à Kinkala où ils se poursuivent.