Investiture de Donald Trump II : le nouveau président américain refuse d'évoquer l'AfriqueMardi 21 Janvier 2025 - 8:50 Le 47e président des Etats-Unis, Donald Trump, a été investi le 20 janvier à Washington. Déroulant le volet international du programme de son second mandat lors de son discours, il s'est refusé de parler de l'Afrique.
Donald Trump arrive à la présidence des Etats-Unis pour la deuxième et dernière fois, la limitation des mandats présidentiels à deux ayant été gravée dans le marbre de la Constitution de ce pays. Il a assuré la communauté internationale de « lancer la plus grande opération d’expulsion de l’histoire américaine » en renvoyant plus de 10 millions de migrants en situation irrégulière dans leurs pays respectifs. Les noms de ses conseillers Afrique n'ont pas encore été dévoilés. Cependant, son premier mandat donne une idée sur les actions qu'il pourrait déployer dans le continent. Ainsi, la politique de l’immigration américaine fermera les portes aux jeunes africains, une imposition des droits de douane pour les importations africaines, avec une forte probabilité de ne pas renouveler cette année l’Agoa (L’African growth and opportunity act) qui exonère de taxes douanières un certain nombre de produits en provenance de trente-deux pays d’Afrique sub-saharienne. Le continent africain a très peu de présence dans son[Donald Trump] esprit », a déclaré l’ancien ambassadeur américain, Jeff Hawkins. Hostile aux organismes multilatéraux (Nations unies et l’Union africaine), l’administration de Donald Trump II va plutôt favoriser la conclusion d’accords bilatéraux avec des pays comme l’Afrique du Sud, le Nigeria, la République démocratique du Congo, le Kenya, l’Egypte, le Maroc, entre autres, afin de réduire l’influence croissante des rivaux chinois et russes sur le continent. Dans le domaine des alliances militaires, le come-back de Trump à la Maison Blanche risque de ne pas faire bouger les lignes dans le bon sens du terme, et l’Afrique ne devrait pas en attendre grand-chose. « Concernant la sécurité, il risque d'être moins radical sans toutefois porter un grand intérêt pour l'Afrique », a poursuivi Jeff Hawkins. Surtout qu’il a annoncé la couleur avec ses déclarations pour le moins inquiétantes pour les pays africains, avec notamment les réductions significatives dans le budget alloué aux aides au développement, la diminution annoncée de sa présence militaire. Le retrait des Etats-Unis des accords climatiques qui pourrait avoir pour conséquences la multiplication des risques climatiques, comme la sécheresse, la désertification, les inondations et la montée du niveau de la mer. Noël Ndong Notification:Non |