Gabon : la Cour constitutionnelle valide quatre nouveaux candidats à la présidentielleMardi 25 Mars 2025 - 12:30 Au Gabon, la Cour constitutionnelle a validé, le 21 mars dernier, quatre autres candidatures pour l’élection présidentielle prévue le 12 avril, portant à huit le nombre total de candidats. Très attendues par les candidats et leurs soutiens, les décisions de la Cour constitutionnelle après les recours déposés au lendemain de l’invalidation de certaines candidatures à la présidentielle sont tombées. Sur dix-neuf candidatures invalidées, une dizaine d’entre elles avait pour ainsi dire, jugé utile de se tourner vers la Haute juridiction espérant poursuivre la course. Parmi les candidatures récalées, quatre ont finalement été validées, notamment celles d’Alain Simplice Boungoueres, Axel Stophène Ibinga Ibinga, Thierry Yvon Michel N’Goma et la seule femme, Zenaba Gninga Chaning. Les autres, dont celles de Jean Rémy Yama, Michel Ongoundou Loundah ou encore Boris Ibela et Marlène Fabienne Essola Efountame, ont été jugées irrecevables. Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a invité les candidats retenus à procéder à la validation du bon à tirer de leur bulletin de vote, précisant qu’aucun bulletin ne sera édité sans cette validation. La requête de la présidente d’une association pour la transparence électorale qui avait demandé l’invalidation des quatre candidatures provisoirement retenues a été jugée irrecevable. Selon elle, aucun des parents des candidats ne peut être né Gabonais, la nationalité gabonaise n’ayant existé qu’après 1959 et l’indépendance du pays en 1960. Le scrutin fixé au 12 avril L’élection présidentielle prévue le 12 avril au Gabon va donc se jouer entre huit candidats, dont Brice Oligui Nguema, et l’ex-Premier ministre Alain-Claude Bilie By Nze. Axel Stophène Ibinga Ibinga, Alain Simplice Boungoueres, Thierry Yvon Michel Ngoma et Zenaba Gninga Chaning, la seule femme dans la course, avaient déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle et ont vu leur candidature repêchée. Le sénateur et figure du syndicalisme gabonais, Jean-Remy Yama, exclu par le ministère de l’Intérieur pour ne pas avoir présenté l’acte de naissance d’un de ses parents, ne figure pas dans la liste définitive. L’actuel président, Brice Oligui Nguema, avait promis de rendre le pouvoir aux civils au terme de la transition ouverte par le «coup de la libération» qui a renversé Ali Bongo. Une fois la nouvelle Constitution adoptée et le code électoral réformé, avec notamment une nouvelle clause autorisant les militaires à briguer le mandat présidentiel, l’ancien chef de la Garde républicaine a officialisé sa candidature début mars, en affirmant répondre aux «nombreux appels» du peuple et à celui de «l’Esprit Saint». La campagne électorale doit commencer le 29 mars. Le décret fixant la présidentielle ne précise pas de date pour le deuxième tour prévu par la Constitution en cas de ballotage. Yvette Reine Boro Notification:Non |