Vie associative : les préfets de Nkeni-Alima et Congo-Oubangui peuvent compter sur le soutien de l’Arem’eau

Les membres du bureau exécutif et ceux du commissariat aux comptes de l’Arem’eau ont échangé avec le préfet du département du Congo-Oubangui au bord de la rivière Djiri, dans la périphérie nord de Brazzaville. « L’Arem’eau est une force de proposition et d’appui aux pouvoirs publics. C’est pourquoi son bureau exécutif, de même que son commissariat aux comptes, ici présents, souhaite attirer l'attention sur la disponibilité des membres de l’association à vous accompagner en tant que de besoin », a lancé Gabriel Valère Eteka-Yemet.  

L'Arem’eau a, en effet, remercié le président de la République pour avoir songé à créer deux nouveaux départements, dans l’espace Arem’eau, et de procéder à la nomination des animateurs de ces départements. Profitant de cette première rencontre officielle, le bureau exécutif de l’Arem’eau a présenté aux préfets un cahier des charges portant sur les onze points. Il s’agit, entre autres, du traitement durable des inondations ; de l’amélioration des conditions de transport fluvial, de sûreté et de sécurité dans le monde de l’eau, avec la construction et l’aménagement des zones de relâche ; de la poursuite de la politique de maillage de cet espace en infrastructures routières. Il y a aussi l’adaptation des infrastructures administratives, sanitaires et scolaires à l’environnement du monde de l’eau ; l’amélioration des politiques de déploiement de la pêche continentale, à travers la pisciculture, l’aquaculture, les cages flottantes ; les instruments de pêche adaptés aux moyens de transport du monde de l’eau ; la délimitation, la démarcation et la surveillance des frontières.

A cela s’ajoutent le traitement de l’étiage par le curage des berges des cours d’eau constituant les principales voies de communication intérieures ; l’assainissement des localités du monde de l’eau ; la gestion des conflits latents ou ouverts dans les villages, du fait de la mauvaise application des procédures de désignation des présidents et du fonctionnement des comités de villages, par l’administration locale ; la déserte en eau et en électricité rurale adaptée à cet environnement ; l’approvisionnement en produit pétrolier, le long du corridor fluvial.

Elargir le champ d’activités de l’association

Exprimant sa profonde gratitude à l’Arem’eau pour cette réception consistant à célébrer ma nomination au rang de préfet du département du Congo-Oubangui, Habib Obambi Oko s’est dit ravi de savoir qu’il peut compter sur le soutien, l’accompagnement des membres de cet espace dans sa nouvelle aventure. « Je ne réussirai pas seul, mon échec sera le vôtre, ma réussite sera la vôtre. C’est ensemble, grâce à notre collaboration que nous pourrons surmonter tous les défis cités par monsieur le président. Je compte sur chacun d’entre vous pour m’aider à identifier et à endiguer ces défis afin que nous puissions réaliser de grands projets pour notre communauté. Ensemble nous avons la possibilité de faire une réelle différence. Merci pour votre confiance et votre engagement, j’ai hâte de travailler à vos côtés pour atteindre nos objectifs communs », a déclaré le préfet du département du Congo-Oubangui.

Créée le 28 avril 1998 à Brazzaville, l’Arem’eau rassemble les filles et fils des districts et localités de Bokoma, Liranga, Pikounda, Ntokou, Loukolela, Mossaka, Makotimpoko, Tchikapika, Lokokoua et Kouyoungandza. Au-delà de cet espace, elle se propose de regrouper, dans les années à venir, tous les ressortissants du monde de l’eau de la République du Congo, du nord au sud, de l’est à l’ouest et aussi ceux de tout le long du fleuve Congo, des sources à l’embouchure. L’association a, dans ses objectifs, la recherche des solutions aux nombreux problèmes qui affectent l’espace considéré.  L’Arem’eau met, depuis plus de deux décennies, un point d’honneur à faire le plaidoyer pour la recherche des solutions pérennes à la lancinante question des inondations cycliques qui affectent le monde de l’eau ; mener des réflexions sur les caractéristiques spécifiques de chaque localité du monde de l’eau ; mettre sur pied un « fonds inondations », pour lui permettre de réagir en tout temps, tant sur les situations d’urgence que de relèvement.