QIU Jianming : « Faire rayonner la solidarité contre vents et marées et promouvoir l’ouverture et la coopération vers un avenir radieux »

Lundi 28 Avril 2025 - 18:23

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La Chine et le Congo, amis fidèles et partenaires sincères, ont fait toujours preuve de compréhension mutuelle, de confiance mutuelle et de soutien mutuel, faisant de leurs relations bilatérales un modèle de solidarité et de coopération entre la Chine et l’Afrique.

En septembre 2024, le président Denis Sassou N’Guesso a participé au sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) et a effectué une visite d’État en Chine. Au cours du sommet, le Congo a pris le relais de la coprésidence africaine du Focac.

Sous la direction stratégique du président Xi Jinping et du président Denis Sassou N’Guesso, les relations sino-congolaises ont affiché une forte vitalité marquée par des fruits abondants et un potentiel immense de coopération pragmatique dans différents domaines. La Chine demeure depuis des années consécutives le premier partenaire commercial de marchandises du Congo. Le volume des échanges entre les deux pays est passé de moins de 100 millions de dollars dans les années 2000 à plus de 6 milliards de dollars aujourd’hui. La route nationale No1, la Corniche de Brazzaville, le centre de maintenance aéronautique, la couverture nationale de la télécommunication (phase 3).

Les projets de coopération sino-congolaise sont partout, visibles et tangibles, contribuant au bien-être de la population locale. Ces résultats remarquables sont possibles grâce non seulement au développement vigoureux de la coopération sino-africaine, mais aussi aux bénéfices du système commercial international.

Tournée vers l’avenir, la partie chinoise, en saisissant les opportunités offertes par la mise en œuvre des acquis du sommet de Beijing, entend travailler ensemble avec la partie congolaise pour partager des visions et réflexions sur le développement, résoudre les problèmes et défis, faire entendre la voix collective du Sud global pour la solidarité et l’émergence, préserver leurs intérêts communs et ceux des pays en développement, et rejeter l’abus des droits de douane et d’autres manœuvres unilatérales et hégémoniques, en vue d’apporter une stabilité et une énergie positive à un monde en turbulences, et de contribuer à la construction de la communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle.

Récemment, certain pays, au mépris de l’équilibre des bénéfices conclus par les négociations commerciales multilatérales, ont imposé des droits de douane supplémentaires à tous les partenaires commerciaux sous le couvert de « réciprocité » et d’«équité » pour servir leurs intérêts égoïstes. Cet acte a nui gravement au système commercial multilatéral centré sur l’OMC, porté un coup dur à la stabilité de l’ordre économique mondial, et compromis les droits et intérêts légitimes des autres pays, ce qui a suscité la critique de la communauté internationale et une opposition ferme de la partie chinoise. 

À l’ère de la mondialisation économique, ce n’est que par l’ouverture et la coopération dans le cadre des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales que le gagnant-gagnant et le développement partagé deviendront une réalité. La division du travail et la coopération dans chaque maillon est une illustration de l’interdépendance entre différents pays, soit la solution optimale perfectionnée au fil de décennies de concurrence sur le marché.

L’abus des droits de douane est un jeu de chiffres à l’encontre des lois économiques fondamentales et du principe de l’économie du marché, ce qui témoigne par nature de l’unilatéralisme, du protectionnisme et de l’intimidation hégémonique. L’instrumentalisation des droits de douane basée sur un jeu à somme nulle ne permettra pas de se rendre plus fort, au contraire, elle risquera de couper les chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales, de déformer l’allocation des ressources sur le marché mondial, de perturber le développement économique de tous les pays, et de priver chaque pays, surtout ceux du Sud global, de leurs droits au développement.

Comme l’a dit le président Xi Jinping, l’océan de l’économie mondiale profite à tous les pays du monde, aucun pays ne peut se replier sur des îles isolées. Les petits bateaux ne survivent pas aux tempêtes, alors qu’un grand navire saura avancer contre vents et marées. Face à la montée des instabilités et des incertitudes de l’économie mondiale, la guerre tarifaire et commerciale ne fera aucun gagnant, le protectionnisme ne mènera nulle part. Le découplage, la rupture des chaînes, la petite cour avec de hauts murs et l’abus des droits de douane ne bénéficieront d’aucun soutien. Seuls l’ouverture, l’inclusion, la solidarité, la coopération et le bénéfice mutuel constituent la bonne voie à suivre. 

La Chine, deuxième économie du monde et deuxième marché de consommation des marchandises, est le seul pays à avoir toutes les catégories industrielles au sein des Nations unies. De l’« usine du monde » qui assure l’approvisionnement mondial, au « laboratoire d’innovation » qui se met au service du bien-être mondial, en passant par le « marché mondial » qui rassemble les forces de tous les pays, la Chine, avec une contribution de 30% en glissement annuel à la croissance mondiale, demeure propulseur et stabilisateur de l’économie mondiale. Quelle que soit l’évolution de la situation internationale, la Chine poursuivra le véritable multilatéralisme, ouvrira chaque jour davantage sa porte vers l’extérieur, et promouvra un monde multipolaire égal et ordonné et une mondialisation économique bénéfique pour tous et inclusive,en vue de partager avec le monde les opportunités de développement.

Yvette Reine Boro

Légendes et crédits photo : 

Le Chargé d'affaires à l’ambassade de Chine

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