INSS : la direction générale satisfaite des résultats de l’évaluation de production et recettes réalisées

L’ouverture, le 26 août, de la session d’évaluation à mi-parcours des activités des centres de gestion de l’Institut national de sécurité sociale (INSS) a permis la publication des résultats de l’évaluation de production et recettes réalisées par lesdits centres. C’était également une occasion pour la directrice générale (DG) par intérim de cet institut, Agnès Mwad, d’extérioriser sa satisfaction et d’encourager les services impliqués à travailler pour l’amélioration de l’efficacité de ces structures.

Pour Agnès Mwad, en effet, les statistiques résultant de la compilation et consolidation des données communiquées par les centres de gestion relèvent des tendances générales encourageantes  au regard des objectifs budgétaires affichés en 2013. « Pour des objectifs budgétaires correspondants à la période sous examen, c'est-à-dire de janvier à juin 2013, l’ensemble de centres de gestion ont fourni un effort appréciable », a-t-elle dit.

La DG par intérim de l’INSS a notamment noté que les statistiques de son entreprise dégageaient une relative amélioration du taux de couverture sociale et du taux de recouvrement des arriérés des cotisations. « Pour avoir atteint ces résultats flatteurs et prometteurs, les centres de gestion méritent toutes les félicitations de la direction générale, car ils ont travaillé dans des conditions difficiles et parfois en absence des moyens d’accompagnements appropriés », a appuyé Mme Agnès Mwad. À l’en croire les fruits de ces réalisations, en application des pertinentes orientations du conseil d’administration, ont permis à la Direction générale de l’INSS de poursuivre, au cours du premier semestre de l’année en cours, sa politique de redressement.

Sortir des sentiers battus

La satisfaction manifestée par la DG par intérim de l’INSS ne lui a pas permis de fermer les yeux devant certaines faiblesses. Pour Mme Agnès Mwad, en effet, les efforts déployés sont certes notables, mais les centres de gestion ne devraient pas rester dans les sentiers battus. « Ils doivent adopter des approches procréatives et préventives pour gérer les risques si nous voulons garantir des prestations et services durables », a-t-elle insisté. À l’en croire, ces structures doivent faire preuve d’ingéniosité et d’abnégation pour arriver à booster la production et les recettes en vue de permettre à l’INSS de contribuer à l’essor économique du pays. « Car, pour qu’elle se porte mieux, cette économie a besoin d’un régime de sécurité sociale efficace susceptible d’améliorer la productivité des salariés et de favoriser une croissance équilibrée et durable », a-t-elle expliqué.

La DG par intérim de l’INSS a rappelé la rencontre tenue au mois de mars pour réfléchir et échanger autour des problèmes liés à la production et aux recettes réalisées par les centres de gestion en 2012. À cette occasion, a-t-elle noté, les points forts à capitaliser ont été identifiés et les faiblesses relevées ont fait l’objet de recommandations et résolutions visant à améliorer la production et les recettes dont la direction générale a besoin pour réaliser les objectifs fixés dans le budget de l’exercice 2013, et pour honorer les engagements auxquels l’INSS a souscrit dans le cadre du contrat de performance signé avec le ministère de tutelle.

Mme Agnès Mwad a aussi expliqué que le budget de l’exercice en cours s’inscrit dans le cadre de la maximisation des recettes et la compression de dépenses non contraignantes en vue notamment de payer à terme échu les prestations sociales et d’accroître les réserves de sécurité sociale. Elle a également fait référence à la lettre de mission 2013, dans laquelle le gouvernement de la République, par l’entremise du ministère de tutelle, a défini certaines actions prioritaires à réaliser par l’INSS d’ici le mois de décembre 2013 en vue de contribuer à l’amélioration du social des Congolais. « C’est donc face à la réalité, au nombre et à l’importance des défis à relever que la direction générale avait estimé qu’une évaluation à mi-parcours s’avérait nécessaire car, elle permettrait à chacun de nous d’être rassuré que l’on est dans la bonne direction ou de procéder, au besoin, à des possibles réajustements des stratégies aux fins d’atteindre les objectifs budgétaires assignés, de réaliser les actions prioritaires programmées et de répondre ainsi aux attentes légitimes du gouvernement », a-t-elle expliqué en reconnaissant les mérites du chef de l’État, du Premier ministre et du ministre de tutelle dans les avancées réalisées par l’INSS.