Rentrée scolaire 2013-2014: les enseignants peu disposés à reprendre la craie le 2 septembre

Les élèves reprennent en principe le chemin de l’école le 2 septembre. Cette date fixée par le ministère de l’Enseignement primaire et secondaire est boudé par les enseignants qui, visiblement, ne sont pas prêts à reprendre la craie à cette échéance. Au niveau du Syeco, on déclare ne pas être concerné par cette rentrée scolaire pour autant que certains préalables posés restent encore entier. Jusqu’à ce jour, entend-on dire, les enseignants continuent d’attendre désespérément leur paie du mois de septembre. Et si la tendance persistait, le risque est d’accumuler deux mois d’arriérés d’ici à l’échéance fixée. Si à Kinshasa, les récriminations contre le gouvernement sont quelque peu atténuées, il n’en est pas de même dans l’arrière-pays où le phénomène de bancarisation de la paie a fait de nombreuses victimes.

À en croire les milieux syndicalistes, le déficit constaté dans la masse salariale envoyée dans certains territoires pour la paie des enseignants a eu comme conséquence le non-paiement de certaines unités. À Lubumbashi, Kisangani, Mbuji-Mayi et ailleurs, des plaintes fusent comme pour attester le côté aléatoire de la bancarisation. Pour le Secrétaire général Jean Pierre Kimbuya, les enseignants affiliés à son réseau seront présents dans leurs écoles respectifs sans toutefois dispenser des cours, si aucun paiement n’est effectué entre-temps. Par rapport à cette rentrée scolaire du 2 septembre, tout va se décider au cours de la grande assemblée générale que le Syeco tiendra le 31 août.

Cette rencontre sera déterminante en ce sens qu’il s’agira d’évaluer le niveau d’exécution par le gouvernement de toutes les recommandations jusque-là formulées et de lever une option définitive en rapport avec la rentrée scolaire. Un des points sur lequel le Syeco a toujours mis un accent particulier concerne l’application du barème de Mbudi, sans oublier la création de la caisse de sécurité sociale pour les enseignants et le personnel de l’éducation en vue de garantir leur retraite d’une manière honorable.