Activités d’affacturage : le secteur attend sa législation

11-11-2014 14:00

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La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) souhaite que les législateurs et régulateurs africains aident les entreprises africaines à tirer profit des bénéfices de l’affacturage en créant un environnement propice à la multiplication des instruments s’y rapportant.

L’affacturage est une technique de financement et de recouvrement des créances qui permet à une entreprise d’obtenir un financement anticipé et de sous-traiter cette gestion par un établissement de crédit spécialisé appelé l’affactureur. Lors d’une réunion sur ce secteur, ouverte le 10 novembre à Lusaka, en Zambie, le vice-président de la banque et responsable du développement des entreprises et des services bancaires aux entreprises, Benedict Oramah, a souligné que les législateurs et régulateurs ont un rôle à jouer dans le développement des lois appropriées pour permettre aux activités d’affacturage de fleurir sur le continent.

Pour sa part, le président d’Afreximbank, Jean-Louis Ekra, a déclaré que l’absence de lois et de réglementations propices dans ce secteur est un obstacle important à l’expansion de l’affacturage en Afrique et a un impact négatif important sur la capacité des PME à participer à la chaîne de valeur du continent qui augmente progressivement. « Si nous voulons que les PME forment le gros de la nouvelle Afrique que nous désirons, nous devons faire en sorte que les activités d’affacturage augmentent sur le continent », peut-on lire dans un communiqué.

Signalons qu’Afreximbank est la principale institution financière multilatérale panafricaine consacrée au financement et à la promotion du commerce intra-africain.

 

Nestor N'Gampoula