Souvenir : le PCT commémore les sept ans de la disparition d’Ambroise Edouard Noumazalay

Plusieurs d’entre eux l’appelaient affectueusement « le vieux Noumaz » et ont  gardé de bons souvenirs de son encadrement politique ; au point où quelques jeunes, proches de son parti, se sont organisés pour conserver son héritage et son œuvre, en se regroupant au sein d’un Cercle de réflexion dénommé « Génération Noumazalay ». Il était 10 heures vingt minutes du matin, les ouvriers s’affairaient à placer du marbre sur les tombes d’Emmanuel Beté Siba et son fils inhumés le 11 novembre dernier, au Mausolée Marien Ngouabi, où repose pour l’éternité l’ancien secrétaire général du PCT, un à un les membres du parti commençaient à arriver sur  ce lieu de souvenir. Trente minutes après, la cour du Mausolée ne pouvait plus contenir les véhicules qui se bousculaient pour obtenir un lieu libre pour garer. Les membres du parti présents sur les lieux se rappelaient, chacun à sa manière, une petite histoire qui lui reste de l’ancien secrétaire général du PCT. C’est finalement  à onze heures dix minutes que le secrétaire général, Pierre Ngolo arrive. Le protocole le conduit droit vers la gerbe de fleurs apprêtée pour la circonstance. Il reste pendant près de deux minutes, debout après l’avoir déposée. Le secrétaire général a salué la famille de l’illustre disparu et les cadres du parti, avant de se diriger vers l’apéritif, non loin de là.  Au loin, nous apercevons, l’ancien ambassadeur, Anatole Kondho, l’un des fidèles collaborateurs d’Ambroise Edouard Noumazalay. Il a bien voulu répondre à nos questions en commençant par nous préciser qu’Ambroise Edouard Noumazalay n’était pas seulement son chef politique, mais son frère de sang.

« C’est avec grande émotion que je viens m’incliner, avec ses enfants, sur sa tombe. Sur le plan politique, j’ai beaucoup appris auprès de lui. Je reconnais qu’il y a des  attitudes que j’affiche devant certains problèmes qui sont les lègues de son éducation. Ces analyses ont fait éviter au Congo plusieurs conflits politiques et l’ont amené à enregistrer certaines victoires », a-t-il déclaré.

De son côté, le député de Betou, dans la Likouala, département natal de l’ancien secrétaire général, Fernand Sabaye pense que cet homme que le PCT commémore la mémoire ce jour n’avait jamais trahi ses convictions politiques. « Il a fait de la politique son sacerdoce et s’est donné pour la cause du peuple. Il a joué un grand rôle dans l’encadrement politique de plusieurs jeunes congolais. Il se souciait peu de lui-même », a-t-il conclu.