XVe sommet de l'OIF : Abdou Diouf a présidé sa dernière session du Conseil permanent de la Francophonie

Dans son mot de circonstance, Abdou Diouf a appelé à un approfondissement judiciaire sur le plan pénal dans la lutte contre le terrorisme. Il a également fait le point sur les crises africaines et sanitaires liées à l’épidémie Ebola qui touche deux pays francophones, la Guinée et le Mali.

En ce qui concerne les crises, Abdou Diouf s’est réjoui de la transition qui vient d’être amorcée au Burkina Faso. Il s’est dit par ailleurs préoccupé de la situation sécuritaire toujours fragile en République centrafricaine (RCA), et l’absence de dialogue politique et réconciliation, aggravée par la fragmentation de l’autorité de l’État et a appelé à la mobilisation des partenaires internationaux.

Le secrétaire général de la Francophonie s’est par contre félicité du retour du Mali, de la Guinée-Bissau et de Madagascar au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), et a insisté sur le respect des institutions constitutionnelles, selon les accords de Bamako en 2000.

Abdou Diouf a insisté sur le thème du XVe sommet de la Francophonie « femmes et jeunes en Francophonie : vecteurs de paix et acteurs de développement ». Il a insisté sur le renforcement du droit des femmes  et des enfants, et l’emploi des jeunes dans l’espace francophone. La paix et le développement passent, dit-il par l'emploi et la prise en compte des droits des femmes, des enfants et la démocratie.  Sur les questions économiques, le secrétaire général sortant de la Francophonie a fustigé les fonds vautours.