Télécoms : Kin-Kiey Mulumba et la Banque mondiale s’entretiennent sur la fibre optique

Le ministre des Postes,télécommunications et nouvelles technologies de l’Information et de la communication (PT-NTIC), Tryphon Kin-Kiey Mulumba, s’est entretenu avec une délégation de la BM conduite par Jérôme Bezzina, économiste principal de la régulation et responsable du programme de mise en place des réseaux haut-débit des télécommunications en Afrique centrale (Central African Backbone-CAB). « La première phase du backbone national bouclée, la signature des contrats commerciaux de location des capacités presque achevée entre la SCPT et les principaux opérateurs GSM, le gouvernement s’attaque désormais à d’autres axes d’implémentation de la fibre optique sur le territoire national grâce à la Banque mondiale », a déclaré Kin Kiey Mulumba au sortir de l’entretien.

La mission de la délégation de l’institution bancaire mondiale, indique-t-on, entre dans le cadre de l’assistance technique de la BM au gouvernement en matière de dialogue sectoriel TIC.  Son objectif est de faire le suivi de la requête de financement et d’avance de préparation de fonds (PPA) pour le programme régional de réseau à fibre optique de l’Afrique centrale (Projet CAB 5). Ce projet intégrateur qui impliquera plusieurs départements de la BM va contribuer au désenclavement du pays.

Aussi les deux parties ont-elles, au cours de l’entrevue, abordé les modalités de mise en œuvre de la phase de préparation du Projet CAB 5, mais aussi les questions de politiques sectorielles concernant la finalisation du protocole d’accord entre acteurs publics et privés, pour la mise en place d’une structure de portage PPP en charge de construire, gérer et maintenir le backbone. Évalué entre 100 et 150 millions de dollars, ce projet est porteur de croissance et créateur d’emploi hors secteur minier et devrait boucler au cours de l’exercice fiscal 2014.

Jérôme Bezzina a, par ailleurs, fait part à Kin-Kiey Mulumba du financement prochain d’un atelier qui va regrouper plusieurs ministères et services publics pour deux objectifs: il s’agit premièrement de finaliser les cinq avant-projets de lois qui fixeront le nouveau cadre légal et réglementaire du secteur des NTIC après les évolutions intervenues depuis 2002 en matière des transactions électroniques et de cybercriminalité, ensuite de réfléchir sur la problématique des tarifs dans le secteur des télécommunications afin de mettre fin à la guerre impitoyable des prix entre opérateurs.