Éducation : les jeunes filles de l’enseignement technique doivent réussir aux examens d’État

Les 103 jeunes filles dont 53 ont obtenu des moyennes entre 15,44 et 16,89/20 au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et les 50 autres qui ont eu entre 13,06 et 15,11/20 au baccalauréat, toutes séries confondues, viennent d’être récompensées par le FAWE. La présidente de l'organisation a profité de cette occasion pour lancer le « défi au niveau des établissements d’enseignement technique pour que les filles puissent obtenir aussi de bons résultats ».

Rosalie Kama Niamayoua, ancienne ministre de tutelle, a rappelé que l’émulation organisée par le FAWE chaque année depuis 2009, s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’action. Après une progression régulière des élèves, des résultats encourageants sont enregistrés actuellement. « Pour le baccalauréat, 340 filles ont obtenu la moyenne de 12 et plus ; pour le BEPC, 120 ont obtenu une moyenne de 15 et plus. Félicitons les parents, les enseignants et surtout les filles », s’est-elle réjouie.

Cette émulation nationale participe également à l’émergence du leadership féminin. Car c’est une émulation saine qui permet aux filles de se valoriser. Rosalie Kama Niamayoua a précisé, par ailleurs, que l’un des obstacles au niveau de la société africaine était que des pratiques coutumières hostiles et cruelles à l’égard des femmes et un accès restrictif aux études empêchent aux petites filles d’aller à l'école ou d'y rester.

Toutes les lauréates ont été récompensées. Les cinq premières de chaque niveau ont également reçu des ordinateurs portatifs. Au bac, par exemple, Grâce Nkou Ampa Angoi de Gneto, a obtenu 15,11/20 (bac C) ; au BEPC, Carelle Isaa Riche Gallouo du même établissement occupe la première place avec une moyenne de 16,89/20.