Gestion durable des forêts : un atelier de renforcement des capacités des partenaires de la société civile

Lundi 14 Octobre 2013 - 16:15

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En vue du suivi de la mise en œuvre du processus de l’Accord de partenariat volontaire (APV-Flegt), les responsables des ONG et associations ont échangé du 11 au 13 octobre à Ouesso, dans le département la Sangha

Ont pris part à cette rencontre, les acteurs de la société civile des départements de la Likouala, de Brazzaville et de la Sangha, les membres évoluant dans le domaine de l’environnement, les partenaires des droits de l’homme et les membres de plates-formes de gestion durable des forêts. L’atelier était organisé par l’association Azur Développement, en partenariat avec Well Grounded et avec l’appui de l’Union européenne. Il avait pour objectif de faciliter la participation effective de la société civile dans la gouvernance forestière en améliorant ses capacités à s’engager dans le processus de suivi de la mise en œuvre de l’accord afin de contribuer à la gestion durable de protection des forêts. Il visait également : à favoriser les échanges d’informations sur le processus et à recueillir les attentes des partenaires en matière de politique forestière ; à les conscientiser sur leur rôle dans l’aménagement ; à accroitre leurs capacités et à répondre aux besoins des communautés riveraines des forêts en participant aux différents processus mis en œuvre dans le cadre de l’accord ; ainsi qu’à échanger leurs expériences et résultats des projets appuyés, à travers les subventions en cascade au niveau départemental.

Pendant trois jours, les enseignements ont porté sur : l’état d’avancement du processus de l’accord ; le processus d’élaboration de la politique forestière : pourquoi une politique forestière, avec qui et comment ? ; le rôle de la société civile dans l’aménagement des concessions forestières et aires protégées ; l’aménagement des concessions forestières et aires protégées : qu’est-ce que c’est et pourquoi ? ; et sur les projets de présentation des projets subventionnés.

Selon les organisateurs, une forte concentration d'ONG et associations existe dans les centres urbains au détriment des zones rurales où les forêts sont exploitées. Ces organisations dans les départements n’ont pas assez d’opportunités pour s’engager activement dans le processus, par manque d’informations régulières et de capacités. Elles ont ainsi du mal à faire entendre les préoccupations des communautés locales et autochtones. « Il est important que la société civile s’organise à un moment où des opportunités d’engagement existent sur les droits des communautés locales et autochtones, dans le cadre du processus de mise en œuvre de l’APV-Flegt notamment la révision du code forestier et la formulation de la politique forestière », ont-ils indiqué.

Rappelant le rôle central des ONG, les organisateurs de l'atelier ont conclu : « La contribution de la société civile est également attendue en ce qui concerne la réflexion sur la foresterie communautaire, les textes complémentaires à l’accord de processus volontaire et autres. Elle doit prendre conscience du rôle central qu’elle doit jouer pour renforcer la lutte contre l’abattage illégal du bois et favoriser la bonne gouvernance forestière, informer, sensibiliser et former les populations locales sur les questions pertinentes de l’accord et le rôle de veille d'information. »

 

Lydie Gisèle Oko