52e anniversaire des FAC et de la gendarmerie nationale : le message du gouvernement aux personnels civils et militaires de la Défense nationale

Samedi 22 Juin 2013 - 13:00

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La ministre à la présidence chargé de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, a appelé les personnels militaires et civils de la Défense nationale à accomplir avec rigueur et responsabilité les missions qui leurs sont assignées, celles de la préservation du climat de paix et de sécurité dans leur espace vital, avec le même impératif, celui du devoir patriotique

Le ministre a ciblé en quatre grands axes les grands enjeux de l’heure. En clair, il a rappelé, aux officiers généraux, aux officiers supérieurs, officiers, sous-officiers, militaires de rang et gendarmes, ainsi qu’aux personnels civils de la Défense nationale, qu’au cours de ces dernières années, le gouvernement avait fortement soutenu nos forces armées dans leur effort de développement. La loi d’orientation et de programmation de la modernisation de la force publique attendue sera, une fois de plus, l’expression de cet effort de l’État à se donner les moyens d’assumer pleinement l’une de ses missions régaliennes.

Il a donc appelé les officiers, sous-officiers, militaires de rang et gendarmes, personnels civils de la Défense nationale, a saluer la mémoire des soldats et gendarmes tombés pour la défense de la patrie en diverses circonstances, et ceux qui portent dans leur chair les séquelles dues à cet engagement, que « leur sacrifice soit pour nous un exemple de plus d’abnégation et de dévouement », a-t-il renchéri.

Le Congo va abriter l’exercice Fomac 2014

La bravoure et le sens du devoir des forces armées en mission de maintien de paix pour le compte de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (Cééac) et de l’Union africaine (UA) constituent, a dit le ministre, des motifs de fierté. En conséquence, il a réaffirmé avec détermination l’engagement du Congo permettant au peuple centrafricain de reprendre la maîtrise de son destin. Pour lui, le Congo demeurera constant dans sa volonté d’instaurer et de maintenir un climat de paix régional. « C’est dans cet esprit que nous sommes engagés dans les préparatifs de l’exercice de la Cééac, intitulé Fomac 2014, que notre pays aura le privilège d’abriter », a-t-il annoncé.

Terminant sur la question de la vision prospective de la politique de la Défense nationale, le ministre a estimé qu’elle exigeait le renforcement de la discipline, la poursuite de la formation civique et citoyenne des personnels. Aussi, elle devrait s’appuyer sur une meilleure prise en compte de la condition du militaire et du gendarme.

Présentation des FAC et de la gendarmerie nationale

La loi 16/61 sur l’organisation et le recrutement des forces armées de la République et le décret 61/43 du 16 février 1961 portant création et organisation de la gendarmerie nationale constituent les bases fondamentales de l’outil de défense du Congo. Le 18 janvier 1962, le premier bataillon congolais est créé. Il comprend trois compagnies, dont deux à Brazzaville et une à Pointe-Noire. Jusque-là, le commandement de l’armée et de la gendarmerie était entre les mains d’officiers français. Le colonel Jean assurait les fonctions de chef d’état-major des forces armées, le capitaine Denis était commandant du premier bataillon, et le lieutenant Pierre Laval avait en charge la gestion de la gendarmerie nationale.
Puis ont été créées la direction des services administratifs, le 26 janvier 1962 ; l’unité marine de Pointe-Noire, le 6 février 1963 ; et la première escadrille de l’armée de l’air, en février 1963. Par ailleurs, suite aux évènements politiques intervenus dans le pays en août 1963 (la révolution des 13-14-15 août 1963), le commandant David Mountsaka était nommé chef d’état-major général et commandant en chef des FAC le 14 novembre 1963, en remplacement du colonel français Jean, tandis que le commandant Félix Mouzabakani, commandant de la première compagnie se voyait confier le premier bataillon congolais en remplacement du capitaine Denis.

Guillaume Ondzé