Vie associative : l’ACAP entend participer au développement économique du Congo

L’agriculture, l’élevage et la pêche sont les secteurs clés ciblés par cette Organisation non gouvernementale qui fêtera ses 50 ans l’année prochaine. L’édition cette année de la Journée nationale de l’amitié a mis un accent sur le rôle des relations culturelles dans le développement et l’amitié des peuples du monde. Ainsi, à la clôture de cet événement, le président de l’ACAP, Vital Balla, a affiché l’ambition de « contribuer au développement économique du Congo pendant les 50 prochaines années ».

Pour atteindre cet objectif, l’ONG peut compter sur un cheptel de ses cadres anciens boursiers qualifiés dans toutes les disciplines partis en formation en Chine dans les années 70. En effet, dans le cadre du renforcement de l’amitié entre les peuples, l’ACAP et l’Association d’amitié du peuple chinois avec les pays étrangers, avaient envoyé les paysans congolais à deux reprises en République populaire de Chine pour profiter de l’expérience de leurs amis dans le travail en campagne.

« Cette expérience a donné de bons résultats chez nous à la campagne dans la culture vivrière comme le cacao, l’arachide, le café, le riz. Avec leur concours, nous allons mettre l’accent tout d’abord dans le premier secteur de développement à savoir l’agriculture, l’élevage et la pêche », a indiqué Vital Balla.

Promouvoir le développement national à la campagne

Selon lui, les ingénieurs congolais et partenaires constitueront des brigades internationales d’encadrement auprès des jeunes. Leur mission consistera à transmettre leur savoir-faire pratique dans le pays du partenaire par rotation tous les trois mois. « L’ACAP va, à travers ses anciens boursiers, concourir à la promotion de développement national à la campagne sur tous les plans. Ainsi, le premier cinquantenaire finissant l’an prochain fera jonction avec le second cinquantenaire consacré au travail de lutte contre la pauvreté à la campagne », a ajouté Vital Balla.

Le conseiller spécial du président de la République, Claude Ernest Ndalla, a assuré les responsables de l’ACAP que leurs propositions seront transmises à qui de droit. Il a également pris l’engagement d’accompagner cette association dans la traduction en action concrète de l’idée de brigade d’encadrement.

D’après lui, après 50 ans d’indépendance, les Congolais ne devraient plus dire que c’est le colonialisme qui les a empêchés de travailler même s’ils ont hérité d’une situation désastreuse. « Nous aurions pu pendant 50 ans juguler cette situation. Aujourd’hui, nous devons mettre l’accent sur la lutte contre la pauvreté parce que nous n’avons pas été capables de faire comprendre aux populations qu’elles n’ont pas tout à attendre de l’État, qu’elles doivent aussi travailler pour se prendre en charge », a poursuivi Claude Ernest Ndalla .

Rappelons que lors des conférence-débats organisées pendant le mois de l’amitié, les participants ont demandé la réouverture de la petite école de langues pluridisciplinaires d’antan de l’ACAP.