Idées-forces, sujets en débat

« Le diabète constitue plus de 40% des cas d’hospitalisation à l’hôpital Adolphe-Cissé, et plus de 30% des cas arrivent dans un état de diagnostic tardif de la maladie, ce qui constitue un grave problème à la fois pour le suivi des malades et pour la lutte contre la maladie. »
Le docteur Charley-Loumade Élenga-Bongo, lors d’un point de presse à Pointe-Noire, le 14 novembre à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le diabète.

« Reconnaissons ensemble, sans par ailleurs la moindre intention pour nous d’être des donneurs de leçon, que ces exigences qui devraient constituer le substrat de votre travail sont bafouées, distordues et galvaudées par certains d’entre vous. Il s’agit, à notre avis, de non-journalisme, de pseudo-journalisme en pointillés, de dilettantisme, d’une certaine presse ayant fait intrusion et parachutée dans cette noble profession par effraction. »
Le général Albert Ngoto, directeur général adjoint de la police, le 14 novembre à Brazzaville, face aux professionnels des médias

« Nous avons des écoles qui ne sont pas en réalité des écoles. Il faut respecter les règles, il faut s’efforcer de faire que les conditions de travail soient celles édictées par les lois et règlements en vigueur. »
Arsène-Claude Amona, directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique, professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, le 13 novembre devant les promoteurs des établissements privés

« La lutte contre le VIH-sida reste l’un des grands objectifs de la France. »
Le président français, François Hollande, le 15 novembre à Paris à l’ouverture du trente-troisième congrès de l’Association internationale des maires francophones.

« Les candidats aux élections politiques au Congo ont pris un malin plaisir à proposer des billets de banque à leurs électeurs qui leur ramèneront les têtes de leurs challengers. Le bulletin unique mettra fin à ces genres de pratiques. L’expérience a été concluante dans d’autres pays d’Afrique. »
Pascal Tsaty-Mabiala, secrétaire général de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (opposition), lors d’un point de presse, le 15 novembre à Brazzaville.

« Le choix qui a été fait (par les Africains, NDLR) est celui de la précipitation. Une précipitation inutile et porteuse d’un risque que nous voulons éviter, celui de la confrontation artificielle entre l’Union africaine et le Conseil de sécurité. »
Gérard Araud, ambassadeur de France auprès des Nations unies, le 15 novembre, au sujet de la menace des Africains de se retirer de la Cour pénale internationale.