Cémac : l’École inter-États des douanes a besoin des financements des pays pour assurer ses missions

« Le conseil d’administration s’est prononcé de manière satisfaisante au regard des questions qui étaient à l’ordre du jour, à savoir l'organigramme et la dette de l'école. Nous sortons tous de cette réunion animés par la volonté de donner plus de moyens à l’école pour lui permettre de faire face aux charges qu’elle a l’obligation de remplir », a déclaré Michel Ondinga Ngouengoue, président du conseil d’administration, à l’issue de la séance extraordinaire réunie les 27 et 28 novembre à Brazzaville.

Depuis 2007, la contribution des pays membres reste timide. Par manque de moyens, les budgets adoptés ne sont pas exécutés.

« Chaque année, nous engageons des dépenses que nous n’arrivons pas à financer faute de moyens financiers. Nous espérons que les présentes assises permettront aux administrateurs de trouver une solution », avait confié le directeur administratif et financier de l’école, Daniel Fedex Sem-Guende, avant la séance.

Plusieurs modifications ont été apportées à l’organigramme de l’école, pour respecter notamment un équilibre dans les postes d’encadrement. Ramené de vingt à treize, le nombre des sections moins important permettra également de réduire les charges financières et d’alléger la participation des États membres.

« Le conseil d’administration est la consécration de notre détermination à trouver des solutions aux problèmes qui minent le bon fonctionnement de cette institution qui fait la fierté de notre sous-région », a déclaré le directeur général congolais des Douanes et des Droits indirects, Jean Alfred Onanga, à l’ouverture des travaux.

Rappelons que le conseil d’administration extraordinaire de Brazzaville a été convoqué faute d’avoir trouvé un compromis sur ces points lors de la 58^e session ordinaire, tenue en septembre dernier à Libreville, au Gabon.

Créée en 1972 à Bangui, l’École inter-États des douanes de la Cémac a pour mission de former, chaque année, dix cadres des douanes par État : externes, contrôleurs et inspecteurs. La durée de formation s’étale respectivement sur neuf, dix et dix-huit mois.

Les critères de sélection se font au niveau des États, selon leurs besoins.