Transport aérien : le Congo et la France renouvellent leur accord de coopération

Signé en 1974, il y a quarante ans, cet accord n’était plus adapté à l’évolution du monde et aux règles de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI).

« C’est le renouvellement d’un accord qui a été signé le Congo et la France depuis 1974, lequel règle les modalités dans lesquelles la coopération aéronautique s’organise entre les deux pays. Dans celui-ci, il n’y a rien de spectaculaire : nous avons seulement ajusté les choses par rapport à l’évolution du monde », a déclaré Rodolphe Adada.

Dans celui-ci, les deux gouvernements définissent de façon concertée les modalités de gestion des compagnies en charge de l’aviation civile dans les deux pays, ainsi que les méthodes d’atterrissage dans l’un ou l’autre pays. Il s’agit notamment des compagnies Ecair pour le compte du Congo et Air France pour la France.    

Cet accord, a précisé Rodolph Adada, touche également plusieurs aspects, dont celui de la sécurité, essentiel dans le transport aérien.

À travers le renouvellement de cet accord, a renchéri le ministre, le transport aérien congolais va s’arrimer à la modernité, conformément à la vision de l’OACI, et se développera de plus en plus.  

« Nous espérons tous que le transport aérien au Congo va se développer et que de plus en plus de compagnies, tant françaises que d’autres pays, vont desservir le Congo et réciproquement, et contribuer au développement du pays. Le transport aérien est aujourd’hui un secteur important de l’économie. C’est pour cette raison que le gouvernement investit énormément dans le domaine des transports aériens », a conclu le ministre.

Sur les tarifs de billets, il a précisé que l’accord ne concernait pas le domaine commercial, réservé aux seules compagnies.