Rencontre citoyenne : un échange sur les symboles de la République du Congo

Ces symboles sont le drapeau, la devise, le sceau et les armoiries et l’effigie du président de la République, réhabilités à la conférence nationale.

Cette journée a réuni notamment les chefs des quartiers, les administrateurs-maires des arrondissements et des étudiants sous le patronage du secrétaire général de la préfecture, Barthelemy Okimi.

Les communications ont porté sur la connaissance et le respect des symboles et valeurs de la République ainsi que sur la conscience citoyenne. Les intervenants ont défini la responsabilité citoyenne, donné la signification des différents types de symbole, déplorant le manque de considération de ces symboles par les Congolais.

Le drapeau est un emblème national fixé par la loi constitutionnelle n°8 du 18 août 1959. Il mesure 1,80 m de long, 1,20 m de large. La bande jaune qui sépare les couleurs vert et rouge est de 0,60 m. D’un format rectangulaire, il est composé de deux triangles de couleurs verte et rouge, séparés par une bande jaune en diagonale, le vert étant du côté de la hampe surmonté d’un fer de lance triangulaire. Le vert symbolise l’espérance de la République dans l’avenir économique et social ; le jaune, la volonté d’union, l’hospitalité légendaire du pays ; et le rouge, le courage et l’ardeur du peuple parmi les nations du monde.

 L’hymne national officiel, la Congolaise, est défini par la loi constitutionnelle  n°10 du 21 novembre 1959. Elle est l’œuvre de Jean Royer, Joseph Spadillière, Jacques Tondra et Georges Kibanghi.

Le premier couplet chante la liberté ; le second, l’attachement à l’unité et la foi en l’avenir ; le troisième, la détermination pour la défense du drapeau. Le refrain met l’accent sur la devise de la République : « Unité, Travail, Progrès ».

Dans son mot de circonstance, la directrice départementale de l’Éducation civique, Yvonne Brigitte Mampouya, a déploré « dans les différents marchés et rues et avenues ou espaces publics, être témoin de certains spectacles désolants, réduisant la capitale à sa plus simple expression, sans drapeau ni autres symboles ».

Ouvrant les travaux, le secrétaire général de la préfecture, Barthelemy Okimi, a souligné que les Congolais avaient perdu le sens civique, en se livrant à des actes barbares et irrespectueux des lois et règlements du pays.