![]() Sculpture : le rond-point Forescom en passe de porter le mémorial du soldat congolaisMardi 16 Mai 2017 - 19:28 La mise en œuvre du monument qui sera dévoilé le 17 mai a commencé depuis deux mois, gérée par le chef d’état-major, le général Didier Etumba, la composition de son socle et les études y afférentes ont été faites par le bureau d’études Anko design corporation du professeur Van Ntoto, concepteur de l’ensemble de l’aménagement réalisé par le bureau d’études Meko international.
Les Dépêches de Brazzaville ont été reçues à deux reprises dans le chantier. D’abord vendredi, le 12 mai, l’on était à l’étape de la finition du socle, puis de la pose de la première sculpture, a savoir celui du soldat des FARDC. Ceci, à quelques heures près de l’inauguration prévue ce 17 mai. Une forte animation régnait dans le chantier où les différents travailleurs qui ont de l’entrain à l’ouvrage sont habillés en treillis militaire. Le maître d’œuvre des sculptures susmentionné nous a affirmé avoir choisi personnellement de vêtir les ouvriers de ces pantalons militaires. Et d’ajouter que cette première réalisation dans l’art militaire est une expérience nouvelle, qui vient enrichir ses 25 ans de carrière et d’expertise dans la réalisation des monuments notamment dans la ville de Kinshasa et au Kongo central. Pour ce qui est des œuvres sculpturales, dont il est l’auteur et le concepteur, Christophe Meko nous a déclaré que « l’honneur est fait en crescendo ». De s’expliquer alors en ces termes: « Nous avons souhaité avoir des dégradés au niveau des socles par rapport aux dates. Le plus petit socle sera celui du monument de la Force publique ». Ainsi donc, pour le monument de la Force publique après l’inauguration il sera dévoilé, a-t-il dit, « un soldat en short kaki comme l’exigeait l’uniforme de l’époque avec les mollets garnis des bandes molletières et ceints de cartouchières ». Il a fallu pour l’exécuter une documentation assez spécifique, vu qu’il s’agissait de réaliser, a-t-il soutenu, « un travail historique qui s’est révélé instructif ». Et, de poursuivre, au sujet de sa présentation : « Le soldat de la Force publique était dans notre société ancestrale. Il portait notamment des scarifications et autres tatouages sur le visage. Et, le fusil de l’époque le Mauser, était très long. Le soldat de la Force publique est une œuvre très monumentale, dont la hauteur est estimée entre 3 à 4 m, il sera debout en position du « Présentez armes ! » la tête coiffé d’un fez. L’expression même de la discipline militaire à l’époque de la colonisation belge ».
Nioni Masela Légendes et crédits photo :Photo 1 : La réalisation du soldat des FARDC
Photo 2 : Christophe Meko s’affairant sur un des moules
Photo 3 : La pose du soldat des FARDC sur son socle Notification:Non |