Chan : les journalistes sportifs associés à la lutte contre le paludisme

Lundi 13 Janvier 2014 - 15:40

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Le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) entend capitaliser la période du Championnat africain des Nations (Chan), qui a commencé depuis  le 11 janvier, pour sensibiliser davantage la population sur la lutte contre le paludisme ou la malaria.

Avec l’appui du projet Communication for change (C-Change), ce programme a organisé une séance de briefing des journalistes sportifs dont la contribution est nécessaire pour bien faire passer le message durant cette période qui suscite un engouement de la population vers les médias.

Selon le chargé de communication du PNLP, Michel Itabu, l’objectif de cette journée vise à interpeller les journalistes sportifs sur le rôle qu’ils ont à jouer durant la période du Chan, les imprégner de la situation du paludisme en RDC et dans le monde et leur livrer les différents messages qu’ils peuvent diffuser pour aider la population à lutter efficacement contre la malaria.

Au cours de cette journée, les journalistes sportifs ont été suffisamment informés sur la situation de la maladie et les stratégies de lutte contre le paludisme. Ils ont, par ailleurs, été appelés à poursuivre la sensibilisation de la communauté sur l’usage de la moustiquaire imprégnée d’insecticide pour se protéger contre le paludisme.
« Les médias, c’est la voie autorisée pour continuer la campagne de distribution de moustiquaire imprégnée d’insecticide qui vient de s’achever. C’est maintenant le temps de sensibiliser pour dire à la population qu’il n’est plus question que les gens meurent du paludisme parce qu’il existe des outils importants de lutte, dont la moustiquaire imprégnée d’insecticide qui fait partie des pratiques qui sauvent contre le paludisme », explique le chargé de communication du PNLP.

Durant cette période de Chan, poursuit-il, les journalistes pourront appeler les parents à dormir et à faire dormir chaque nuit tous les membres de leurs familles sous la moustiquaire pour les protéger contre les piqûres des moustiques qui transmettent la malaria.
En cas de fièvre d’un membre de famille, dit-il aux journalistes, il est conseillé d’amener rapidement le malade au centre de santé le plus proche pour une bonne prise en charge médicale. Si le diagnostic s’avère positif, il est recommandé au malade de prendre toute la dose de médicaments prescrite par le médecin, même si l’on se sent déjà bien. Aux femmes enceintes, il est conseillé de leur demander d’aller, dès les premiers mouvements de l’enfant dans le ventre, dans un centre de santé pour recevoir un traitement préventif.

Aline Nzuzi