Eau et électricité : l’année 2014 consacrée à la visibilité des résultats des partenariats

Profitant de la cérémonie d’échange de vœux avec ses collaborateurs, le 14 janvier à Brazzaville, le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Henri Osebi, a saisi l’occasion pour dévoiler la feuille de route de son département, laquelle devra guider l’action de son ministère courant 2014. Le ministre a annoncé à cet effet, sept défis à relever en urgence, visant le bien-être des populations. Il s’agira entre autres de : renforcer et consolider les réalisations structurantes nationales, dans une synergie constante avec la délégation générale des grands travaux ; donner la visibilité sur le terrain des résultats des partenaires publics-privés contractuels avec les sociétés Electricité de France (EDF), SADE et VEOLIA ; poursuivre les réformes visant la bonne gestion du secteur de l’électricité et de l’eau, tout en privilégiant le dialogue social avec les partenaires sociaux ; soutenir la dynamisation de l’intervention des structures de proximité telles que l’ANER et l’ANHYR, à travers l’électrification rurale.

Nonobstant l’amélioration de la communication sectorielle au sein du ministère des entreprises et la formation continue des agents, le ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique travaillera cette année d’arrache-pied pour boucler définitivement le dossier sur l’étude tarifaire annoncée depuis des années par le chef de l’État.

Bilan de l’année 2013

D’après le bilan plus ou moins exhaustif de l’année 2013 établi par le directeur de cabinet du ministre, Georges Adzama, les sous-secteurs de l’eau et de l’électricité ont connu des avancées significatives en 2013. Dans le secteur de l’électricité, par exemple, des efforts considérables ont été faits avec le lancement des travaux de construction de la centrale hydroélectrique de Liouesso et des lignes attenantes ; les travaux de construction de la ligne 110 KV entre Boundji et Ewo ainsi que le lancement des études relatives à la construction des microcentrales dans les localités de Mourala et de Mbama. De même, il faut inclure la finalisation des travaux de réhabilitation, d’extension et de modernisation des réseaux de distribution à Brazzaville et Pointe-Noire.

Le secteur de l’eau potable a été quant à lui, marqué par la mise en service du premier module de la deuxième usine d’eau de Djiri, qui a permis d’améliorer l’offre de l’eau à Brazzaville ; le lancement des études en vue de la construction d’une nouvelle usine d’eau à Pointe-Noire qui devra produire 5200 m³/h. L’un des projets le plus important a été celui lancé par le chef de l’État, appelé Eau pour tous, qui vise la construction de 4000 forages dans 2000 localités.

Quelques défaillances enregistrées en 2013

En dépit des efforts considérables fournis, a reconnu le ministre Henri Ossébi, le secteur de l’électricité a connu ses jours noirs, avec l’incendie qui a détruit le poste B du centre-ville de Brazzaville, le 1^er octobre 2013. Rappelons que d’autres couacs similaires et actes de vols ont été enregistrés à Pointe-Noire notamment les dégâts matériels causés par les changements climatiques, marqués par l’écroulement des pylônes à Brazzaville et l’ennoiement des postes à postes à Pointe-Noire.