Énergie : les acteurs du secteur de l’eau reprécisent leurs responsabilitésMercredi 29 Janvier 2014 - 16:33 Organisé par le ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique, en partenariat avec la Banque mondiale, un atelier ouvert le 29 janvier, et qui se poursuivra jusqu’au 31 janvier, à Kintélé dans la périphérie nord de Brazzaville, réunit des experts autour du thème : « Le diagnostic institutionnel et organisationnel de l’eau au Congo » Les experts échangent en vue de renforcer la capacité des différentes structures qui œuvrent dans le secteur de l’eau, en milieu urbain et en mileu rural. « Les capacités des structures sont globalement limitées du fait de l’insuffisance des ressources humaines et des faibles moyens de fonctionnement mis à leur disposition. Dans ce contexte, elles ne peuvent pas assurer pleinement les tâches qui leur sont dévolues », a déclaré le directeur de cabinet du ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Georges Adzama, s'exprimant au nom du ministre. « L’amélioration du plan institutionnel et organisationnel des ressources humaines, matérielles et logistiques, constitue le socle indispensable à la mise en œuvre d’un cadre stratégique cohérent au développement », a indiqué l’ingénieur principal chargé du projet Électricité, eau et développement urbain de la BM, Mahime Diop, au nom de la représentante de cette institution au Congo. Il a, par ailleurs, assuré d’accompagner le Congo dans ce travail. « Nous avons la plaisir d’accompagner les acteurs du secteur dans cet exercice qui a le mérite de préciser à chacune des parties prenantes sa contribution au développement du secteur et les moyens d’y parvenir », a poursuivi Mahime Diop. Ces chantiers de réformes qui s’inscrivent dans le processus de modernisation du service public, seraient incomplets si une attention particulière n’était pas accordée aux structures spécialisées dans l’adduction d’eau potable, ainsi qu'à la gestion intégrée des ressources en eau et l’assainissement. Rappelons que le Congo dispose d’abondantes ressources en eau renouvelables, estimées à 1.580 milliards de m3 par an, soit une disponibilité annuelle de 440.000 m3 d’eau par habitant. Malgré cet atout naturel, le niveau de couverture reste faible sur l’ensemble du territoire national. Ce paradoxe serait lié notamment à l’absence d’une stratégie sous-sectorielle ainsi qu’aux faiblesses liées à l’investissement et aux performances de l’opérateur public. Les critères de compétence et de durée de mandat des institutions ainsi que leur opérationnalisation, sont également à revoir. Lopelle Mboussa Gassia Légendes et crédits photo :Le directeur de cabinet du ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Georges Adzama (au centre), préside la cérémonie d'ouverture de l'atelier. |