Donation : Abdourahamane Diallo offre des livres et des kits scientifiques au Fawe-Congo

Selon Abdourahamane Diallo, cette donation, bien que modique, est un geste de solidarité qui permettra d’enrichir le fonds documentaire du Fawe à travers un ensemble de publications dans le domaine de l’éducation et des sciences pour le bénéfice des femmes membres de cette association ainsi qu’aux éducatrices. « Nous avons souhaité apporter quelques kits scientifiques que vous connaissez bien pour que vous les remettiez aux enseignants de matières scientifiques (physique, chimie) pour qu’elles puissent exceller dans leur enseignement. C’est une petite contribution », a-t-il souligné.

Se félicitant du travail abattu par la présidente du Fawe-Congo et ancienne ministre de l’Enseignement primaire, secondaire, chargée de l’alphabétisation, Abdourahamane Diallo a rappelé que pour atteindre l’éducation de qualité au Congo, dans la région de l’Afrique centrale et sur tout le continent, il y avait besoin de militantes comme Rosalie Kama Nyamayoua. « Je tenais aussi à vous féliciter, à vous rendre hommage par rapport à votre grande action pour la cause de l’éducation des filles, des femmes, mais aussi pour la grande cause de l’éducation que ce soit au Congo, en Afrique et sur la plateforme internationale. On connaît votre dynamisme, on connaît votre engagement, je tiens à vous en remercier, à vous féliciter. Vous représentez l’exemple d’une grande militante africaine pour l’éducation et pour la cause féminine », a-t-il ajouté.

Fawe-Congo se consacre à promouvoir l’éducation de la jeune fille. Un objectif qui correspond à ceux de l’Unesco, l’organisme leader de l’éducation pour tous. Selon les responsables de l’association, ce geste prouve à suffisance l’importance que l’Unesco accorde aux enfants en général, et à la jeune fille en particulier. Elles espèrent que les bons rapports entre le Fawe-Congo et l’Unesco continueront avec le nouveau représentant.

Arrivé au Congo en septembre 2009, Abdourahamane Diallo, qui représentera vraisemblablement désormais l’institution onusienne en République démocratique du Congo, a joué un rôle important au lendemain du drame du 4 mars 2012 à Mpila, notamment pour la construction des écoles détruites, mais aussi pour le dialogue.

« Quand on vient dans un pays, on ne vient pas seulement dans un bureau regarder les papiers, signer, donner des poignées de main, non ! C’est une histoire humaine : quand on passe cinq ans dans un pays, c’est une tranche de vie que l’on partage avec les hauts, les bas, les joies et les tristesses », a-t-il ajouté, annonçant qu’une Mozambicaine lui succéderait.

Ministre de l’Enseignement primaire à l’époque de la catastrophe, Rosalie Kama Nyamayoua garde des souvenirs indélébiles de l’action du diplomate onusien. « Quand on arrive quelque part, on n’est jamais prophète chez soi, on fait ce qu’on peut, on a le retour. Je vous félicite pour tout le travail que vous avez fait. Je sais très bien ce que vous avez pu faire ici au Congo avec les moyens d’un conseiller en éducation aussi bien auprès du ministre que de tous ceux qui pouvaient vous rencontrer et vous demander les quelques conseils pour essayer de mettre son école sur le droit chemin », a-t-elle reconnu.