Afrique centrale : le projet d’une zone de libre-échange en discussion à Kinshasa

Lundi 10 Février 2014 - 21:51

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Les experts des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) se réunissent du 10 au 14 février dans la capitale de la RDC pour discuter des modalités.

Les travaux se tiennent dans le cadre du comité technique du commerce et des douanes de la CEEAC. En janvier, lors de la 11e conférence tenue à Brazzaville, en République du Congo, les chefs d’Etat et de gouvernement de la sous-région ont exprimé leur volonté d’arriver à une zone de libre-échange et à une union douanière dans la sous-région. À terme, ces politiques devront mieux assurer l’intégration des marchés nationaux dans une sous-région qui enregistre une forte croissance économique. Le défi à relever vise à développer la sous-région de manière harmonieuse et équilibrée. Cela appelle nécessairement à des efforts supplémentaires pour offrir aux privés un marché régional très dynamique.

D'ailleurs, l'on avance très souvent comme argument de taille la possibilité d'ériger un vaste marché de 140 millions de consommateurs. La sous-région est très peuplée, et il se dégage des perspectives de mise en valeur des potentialités du pays prometteuses. Les travaux vont permettre d’approfondir la réflexion sur la consolidation du processus d’intégration régionale en Afrique centrale. Et la zone de libre-échange est un paramètre important de ce projet. Les dossiers examinés par les experts feront l’objet des propositions à soumettre au conseil des ministres. Parmi ces dossiers, l’on cite notamment le projet de Code de douane harmonisé CEEAC-CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), la révision du mécanisme de financement autonome de la CEEAC, les projets de décision portant création, organisation et fonctionnement du comité conjoint CEEAC-CEMAC sur la nomenclature du Fonds spécial régional de développement agricole, et des projets de décision de mise en place de l’unité de gestion et de fixation du schéma d’opérationnalisation. Le plus grand défi sera d’arriver à matérialiser les décisions de ces travaux, grâce à une totale implication des Etats membres. Ouverts lundi, les travaux se clôtureront vendredi.

Laurent Essolomwa