Santé publique : inauguration de la Maison de la santé de Massissia

Mardi 11 Février 2014 - 11:49

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La cérémonie s’est déroulée le 8 février à Madibou en présence du médecin-chef de la circonscription sanitaire de Makélékélé, le docteur Kimpaoudi

Mise en œuvre par l’association Assistance médicale France-Congo, la construction de l’ouvrage a été financée par l’Union européenne, sous la supervision de la direction départementale de la Santé avec l’accompagnement et le suivi de la circonscription sanitaire de Makélékélé, sous la tutelle du ministère de la Santé et de la Population.

« L’année 2012 avait été déclarée par le président de la République Année de la santé. En tant qu’ONG, nous avons discuté avec le ministère de la Santé et obtenu un partenariat pour que nous puissions installer cinq centres de santé dans les quartiers de Brazzaville qui n’en disposent pas », a expliqué le professeur Richard Bileckot, coordonnateur du projet, qui a rappelé que Brazzaville n’était pas très bien doté en la matière : « Il y a, à Brazzaville, un centre de santé pour 46 000 habitants, alors qu’il en faudrait un centre pour 15 000 habitants. C’est pour cela que l’État fait des efforts pour en construire et les ONG accompagnent l’État dans ce sens ». Et d’ajouter : « Ce projet a donc consisté à construire cinq centres de santé. Nous avons commencé par le centre de Gambio au marché de l’Ombre, qui fonctionne déjà depuis une année ; le centre de Massina près du PK ; ensuite, nous avons ouvert le centre de Massengo, puis récemment, celui de Talangaï et le projet se poursuit avec l’ouverture aujourd’hui du centre de Massissia. »

Dans ce centre de proximité seront délivrés les soins de santé primaire : vaccinations, consultations prénatales, enfants, personnes âgées, planning familial. Ici également seront respectés les politiques de gratuité ainsi que tous les protocoles de soins. Le centre prendra en charge les maladies les plus courantes et les plus fréquentes, comme le paludisme, les infections respiratoires, la malnutrition et l’hypertension artérielle. Et tout cela à moindre coût, « pour qu’il n’y ait pas dans ces deux quartiers un nombre important d’AVC ».

« Nous souhaitons faire, dans cinq ans, le point ensemble pour être sûrs de l’impact du projet en termes de réduction de la mortalité et des maladies dans le quartier », a souligné le coordonnateur du projet.

Guillaume Ondzé